Pour commencer l'année, du pain frais...

Je n'ai pas été très présente ces dernières semaines, mais les recettes devraient bientôt recommencer à affluer, dés que ma cuisine sera installée...
En attendant, j'ai quand même une bonne nouvelle à vous annoncer, j'ai reçu ce matin, quelques exemplaires en avant première de mon second livre: Pain Cocotte, aux Editions La Plage. Attention, il ne sera disponible qu'à la mi-janvier, mais je ne pouvais résister plus longtemps sans vous le présenter.
J'espère qu'il vous plaira, j'ai souhaité rendre le pain accessible à tous, MAP ou pas, afin que chacun puisse retrouver à la maison, le goût du pain frais.
Bonne année, et à bientôt pour de nouvelles aventures culinaires!

Financiers d'automne pour patienter…

Voici une recette qui marque bien le ton de ces dernières semaines sur le blog… Pas de photo: à la fois mangés trop vites et surtout en pleine transition, ces financiers ont été plus qu'appréciés… 

Le temps des changements continue dans ma cuisine et Du côté de chez Willow, le temps pour moi de reprendre un peu mes marques et les recettes illustrées pleuvront à nouveau. 

En attendant, vous ne pouvez qu'imaginer le délice de ces financiers, sans beurre, mais très réconfortant… Bonne semaine! 

• 90 g d'amandes en poudre
• 3 blancs d'oeufs
• 75 g de sucre complet
• 45 g de farine de châtaigne
• 100 g de compote de pomme
• 50 g de crème d'amande

Mélanger tous les ingrédients et cuire 15 minutes à 180°C. Laisser refroidir et déguster, accompagnés de crème au café… 

Voyager en automne…

Beaucoup de sucré chez Willow ces derniers temps, et cela ne reflète pourtant en rien mes envies du moment… Etrange, non? Pour tout dire, je me damnerai plutôt pour un bon fromage, un énième plateau de sushis, que pour une religieuse, mais là, ça n'engage vraiment que moi… Quoiqu'il en soit, et parce que je ne peux décemment pas me nourrir exclusivement de sushis, j'ai concocté un repas indien, mais attention, d'automne s'il vous plaît! Voilà qui devrait plaire à Anne…

• 1 petit potimarron orange
• 100 g de seitan
• 1 cup de lentilles corail
• 20 cl de lait de coco
• 1/2 boîte de pulpe de tomate
• épices à tadoori
• curry
• sel, piment d'Espelette…

Laver, éplucher, vider et tailler le potimaron en frites. Rincer les lentilles corail. Couper le seitan en petits dés.

Dans une cocotte, placer le potimarron, les lentilles et la tomate. Couvrir à peine d'eau (1 verre) et cuire à feu doux une vingtaine de minutes. Ajouter le seitan, les épices et le lait de coco. Laisser mijoter quelques instants et déguster bien chaud avec du riz à la cardamome…

C'est l'heure du goûter, et ce n'est pas pour les enfants…

Comment retomber en enfance en deux coups de rouleau à pâtisserie? Rien de plus simple, voici une recette qui pourrait être un savant mélange de BN et de lunettes à la confiture… Rien que la description fait rêver…Pour les grands gourmands, il est important de ne pas lésiner sur la couche de ganache, n'est ce pas Romain?

• 180 g de farine
• 60 g de sucre
• 100 g de beurre
• 1 œuf
  
• 100 g de chocolat
• 10 cl de crème liquide

Battre le beurre en crème avec le sucre. Ajouter la farine, sabler et ajouter l'oeuf. Etaler au rouleau et découper des ronds. Au centre de la moitié des ronds, découper un rond plus petit. Cuire 15 minutes à 200°C.

Faire bouillir la crème et verser sur le chocolat en morceaux. Assembler un rond plein avec un rond creusé avec de la ganache. Laisser prendre, ou pas...

Petits coeurs aux noix

Réveillée de bonne heure un matin alors que j'aurais dû avoir tout le loisir de dormir ce qui m'aurait fait le plus grand bien, j'ai cherché à m'occuper de façon constructive tout en me changeant les idées: on ne peut pas penser au travail 24h/24? Des petits coeurs aux noix dans de petits sachets joliment noués, voilà qui est tout à fait louable comme occupation… 

• 150 g de farine
• 50 g de noix et noix de pécan mélangées
• 100 g de sucre
• 100 g de beurre
• 2 jaunes d'oeuf
• 1 bouchon de kirsch

Battre en crème le beurre et le sucre. Réduire les noix en poudre. Ajouter les jaunes d'oeufs au mélange de beurre, puis le kirsch, les noix et la farine. Placer la préparation dans la presse à biscuit munie de la forme "coeur". Déposer les sablés sur une plaque chemisée et cuire 12 minutes à 190°C. Laisser refroidir et offrir vos coeurs… 

Sablés d'automne

Qui dit automne dit thé chaud bu à l'abri d'une fenêtre lorsqu'il fait gris et pluvieux dehors, c'est comme ça que j'aime la pluie… Et quoi d'autre que de la châtaigne pour l'automne? Il ne resterait plus qu'à dénicher du thé à la châtaigne…? 

• 75 g de farine de châtaigne
• 80 g de farine T55
• 1/2 c. à c. de sel
• 1 oeuf
• 100 g de beurre
• 100 g de sucre
• 50 g d'amandes en poudre
• 2 c. à s. de cacao en poudre

Battre le sucre et le beurre en crème. Ajouter l'oeuf, puis les amandes en poudre et les farines mélangées au sel. Séparer la pâte en deux et ajouter à l'une le cacao. Répartir deux moitié de pâte dans la presse à biscuits et déposer sur une plaque chemisée. Cuire 12 minutes à 190 °C. 

Le repos, il n'y a que ça de vrai, avec une brioche pavotée…

Le pavot c'est bon, la cannelle, c'est bon, alors pourquoi ça n'irait pas ensemble? Réunis dans un pain brioché tressé, ces deux ingrédients forment le couple de la saison sur ce blog! Une réussite, totalement improvisée (mais quelque peu orientée…). Comme quoi, un esprit reposé et en vacances peut vraiment produire de bonnes choses (messieurs les examinateurs du concours de CPE, vous m'offrez des vacances juste avant les épreuves?)…

• 250 g de farine
• 1 sachet de levure "briochin"
• 2 c. à s. de sucre
• 1 c. à c. de sel
• 1 oeuf
• 125 g de lait
• 1 c. à s. d'huile (olive pour ma part)

Clarifier l'oeuf et réserver le jaune. Mélanger la farine avec le sucre, le sel et la levure. Ajouter le blanc d'oeuf et l'huile. Pétrir en incorporant le lait. Laisser lever 1 heure au chaud. Rompre la pâte et l'étaler en rectangle. Au centre placer la garniture. Couper en lanières les bords et rabattre pour former un chausson tressé. Laisser lever 30 minutes. Dorer au jaune et cuire 20 à 25 minutes à 170°C.

Pour la garniture:

• 100 ml de lait
• 20 g de sucre
• 10 g de farine
• 1 c. à c. de cannelle
• 5 c. à s. de pavot bleu
• 1 bouchon de kirsch

Battre le jaune et le sucre jusqu'à blanchissement. Ajouter la farine. Porter le lait et le kirsch à ébullition. Verser sur la préparation à base de jaune d'oeuf. Porter sur le feu jusqu'à épaississement. Ajouter le pavot et la cannelle. Réserver jusqu'à utilisation.

La galette franc-comtoise au comté, mais pas seulement…

Si vous vous souvenez bien, comme rien ne me fait peur j'avais réalisé une galette franc-comtoise sans comté… Depuis, j'ai réitéré l'expérience avec du comté, mais j'ai eu envie de pimenter un peu cette affaire de fromage. Avec de la moutarde, de la tomate, voilà qui sera plus bariolé, plus complet et donc, différent. 

• 225 g de farine
  
• 3/4 de c. à c. de levure
• 75 g de lait
• 40 g de beurre
• 100 g de comté
• 2 c. à s. de moutarde
• 1/2 c. à c. de sel
• 1 oeuf
• 4 c. à s. de sauce tomate

Mélanger le sel, la farine et la levure. Ajouter l'oeuf, et le beurre. Pétrir en incorporant le lait. Laisser lever 1h30. Etaler la pâte en cercle. Répartir la moutarde et la sauce tomate. Recouvrir de dés de fromage. Laisser reposer au chaud pendant 30 minutes. 

Cuire à 190°C pendant 20 à 30 minutes. 

Laisser reposer quelques instants et déguster avec une soupe et/ou une salade… Oups, elle a été mangé trop vite pour être photographiée… 

Eclatons nous avec la patate indienne…

Maya s'éclate avec la patate, mais Willow aussi, la preuve… Comment transformer de simples galettes de pommes de terre (latkes comme on dit chez moi) en accompagnement épicé pour un repas "indien" home made with love? Tout simplement en ajoutant quelques épices et un peu de tendresse…

Pour 8 galettes:

• 6 pommes de terre
• sel, piment
• épices tandoori
• curry

Peler les pommes de terre. Les râper et les mélanger aux épices ainsi qu'au sel et au piment. Dans une petite poêle à blinis huilée, cuire les galettes une à une en écrasant des tas de pommes râpées. Retourner avec précaution et cuire l'autre face. Réserver sur une assiette.

Pour sublimer le chocolat, une mousse blanche…

Autant, j'aime le chocolat noir, mais vraiment noir, autant, j'aime aussi beaucoup le chocolat blanc. Et soyons d'accord, je ne veux rien savoir sur le fait qu'il s'agisse en fait de beurre de cacao et non de chocolat, pour moi, ç'en est et c'est une chose bien délicieuse (ce qu'il y a dedans ne m'intéresse pas…). 

Quoiqu'il en soit, Sandra, nous propose de mettre le chocolat blanc en vedette sur nos blogs et là je dis OUI, mille fois OUI! 

Et quoi de plus simple pour sublimer du chocolat blanc, fortement sucré qu'une crème au chocolat noir? 

Pour 4 ramequins: 

• 1 brique de dessert au soja au chocolat
• 20 cl de crème liquide
• 180 g de chocolat blanc pâtissier

Faire fondre la chocolat blanc avec 4 c. à s. d'eau. Mélanger vivement et ajouter la crème. Mélanger pour bien uniformiser la préparation. Passer au chinois et verser dans le siphon. Ajouter une cartouche de gaz, secouer et réserver au frais. 

Répartir la crème au chocolat dans 4 ramequins et ajouter la mousse au chocolat blanc par dessus. Déguster… 

Je profite de cette recette sucrée pour souhaiter un bon anniversaire à mon frère-fromage. Celui-ci pourra remarquer une chose, il n'y a pas de raisins secs sur ce blog aujourd'hui… 

1,2,3 au levain d'automne… et un anniversaire…

Les maths et moi, ce n'est un secret pour personne, on est fâchées… La preuve, je me torture souvent les méninges pour réaliser les équivalences cl/ml… Donc les recettes en cup, ou autres sont vraiment idéales pour moi. En matière de pain, je pensais vraiment avoir fait le tour des choses, mais Makanai m'a prouvé le contraire, et ce avec une recette d'une grande simplicité proportionnelle, encore qu'il faut pratiquer quelques calculs périlleux pour un esprit fermé comme le mien aux choses mathématiques… 

La règle est simple: le poids du levain + le double de celui-ci en liquide + le triple en farine + du sel à raison de 2% du poids de la farine… 

• 160 g de levain
• 320 g d'eau tiède
• 320 g de T110 + 160 g de farine de châtaigne
• 2 c. à c. de sel
• 1 pincée de levure (le levain avait un peu faim)

Mélanger le levain et l'eau. Ajouter les farines, la levure et pétrir rapidement. Laisser à couvert 30 minutes. Ajouter le sel, saupoudrer de farine et laisser lever 2 heures. 

Rompre la pâte et former un pain légèrement allongé. 

Laisser lever 1 heure. Inciser le pain et enfourner à 220°C pendant 30 minutes après avoir donné le coup de buée. Laisser refroidir sur une grille. 

Les maths ne sont pas mon fort, mais les dates si… Aujourd'hui, cela fait donc 2 ans que Willow a pointé son nez dans la bloggosphère culinaire… Deux années bien remplies, un livre sorti en septembre dernier, un autre en préparation, des rencontres, des découvertes… Bref… Que du bonheur! 

Triangles briochés pour le mois de Novembre…

Les pancakes, les gaufres, c'est bien, mais les briochettes et viennoiseries c'est pas mal non plus, non? Aussi, j'ai décidé de remettre les paquets de levure sur ma liste de courses pour les vacances, parce qu'enfin j'ai le temps et peu de temps pour en profiter, d'ailleurs, c'est déjà fini et je n'ai pas fait la moitié de ce que je voulais faire, mais au moins ce qui concerne le travail l'a été, c'est le principal? Je mise sur les prochaines vacances pour le reste… D'ailleurs, ces vacances avaient été placées sous le signe du triangle, souvenez-vous de la façon dont elles avaient commencé, quoi de plus naturel alors de les terminer de la même façon? 

Pour les triangles: 

• 350 g de farine
• 30 g de sucre
• 40 g de beurre (moitié doux/moitié salé)
• 1 c. à c. de levure
• 130 ml de lait
• 1 oeuf
• 1 pincée de sel

Mélanger la farine avec le sel, le sucre et la levure. Ajouter l'oeuf. Faire fondre le beurre dans le lait et incorporer en cours de pétrissage. Lorsque la pâte est souple et homogène, couvrir et laisser lever 2 heures au chaud. 

Rompre la pâte, étaler-la et répartir la crème pâtissière et les pépites de chocolat. Rouler et couper en triangles. 

Laisser lever 1 heure. Cuire à 180°C pendant 20 minutes. Passer un peu de sirop de sucre (20 g d'eau chaude pour 20 g de sucre) sur les triangles et prolonger la cuisson 5 minutes. 

Laisser refroidir. 

Pour la garniture: 

• 100 ml de lait
• 1 jaune d'oeuf
• 20 g de sucre
• 10 g de farine
• 1/2 c. à c. d'extrait de vanille
• quelques poignées de pépites de chocolat

Faire bouillir le lait. Battre le jaune avec le sucre, puis la farine. Ajouter la vanille dans le lait et verser celui-ci sur le mélange à l'oeuf. Mélanger et reporter sur le feu jusqu'à épaississement. Réserver jusqu'à utilisation. 

Gaufres un jour, gaufres toujours…

Des gaufres, encore des gaufres… Mais celles-ci sont différentes, croustillantes à l'extérieur et moelleuses à l'intérieur, du genre de celles que je dégustais en rentrant de la plage, recouvertes de crème de marrons quand j'était petite… Alors merci à Christophe Felder pour cette recette, gentiment transmise par Mirliton…

• 2 œufs
  
• 250 g de farine
• 30 g de sucre
• 10 cl de crème
• 15 cl de lait
• 1,5 c. à c. de levure de boulangerie
• 1 pincée de sel
• 1 bouchon de rhum
• 60 g de beurre fondu

Mélanger la farine avec le sucre, le sel et la levure. Ajouter les œufs, la crème, le lait et le rhum. Terminer par le beurre. Couvrir et laisser reposer 2 heures.

Verser des louches de pâte dans le gaufrier et cuire quelques minutes. 

Ici en lieu et place de la crème de marrons, de la chantilly au caramel au beurre salé, pas mal non plus je vous l'assure! 

Variations gaufrières…

Les gaufriers, on se dit toujours qu'on ne s'en servira jamais, et pour cause l'utilisation est vite limitée… Mais pas si le gaufrier sert aussi pour les croques-monsieur et les grillades ou panini… J'ai donc profité de la venue de Monsieur mon papa pour lui faire rapporter le gaufrier laissé lors de mon périple vers la capitale. Il faut dire que les recettes étaient toutes plus alléchantes les unes que les autres et je ne pouvais plus résister, j'aurais presque été capapable d'acquérir un autre appareil, ça aurait été dommage…

Cette recette est largement inspirée de celle de Sucrissime, merci donc pour le voyage des papilles! Et pour une variation gaufrière, il suffit de reprendre les proportions et d'ajouter 2 c. à s. de cacao en poudre à la pâte… Gourmandise, gourmandise…

Pour 8 gaufres (doubler les proportions pour faire celles au chocolat):

• 250 g de farine
• 1,5 oeuf
• 1 + 1/4 c. à c. de levure de boulangerie
• 40 g de sucre
• 1 pincée de sel
• 40 à 60 g de lait
• 60 g de beurre fondu
• 1 poignée de pépites de chocolat
• 1 poignée de sucre casson

Mélanger la farine avec le sel, le sucre et la levure. Ajouter l'oeuf, le beurre fondu et juste assez de lait pour former une pâte souple et homogène. Ajouter alors les pépites de chocolat et le sucer casson.

Laisser lever 1h30 à 2 h au chaud.

Chauffer l'appareil à gaufres et séparer la pâte en 8 boules.

Faire cuire les gaufres 2 par 2 et déguster-les chaudes…

Le cake qui fait peur (à certains…)

En cette période pré halloween, je me devais bien de réaliser quelque chose d'effrayant, non? Bon, Ok, il n'y a ni citrouille, ni araignée sur mon gâteau, et ce pour 2 raisons. L'absence de courge, c'est tout simplement parce que je n'y ai pas pensé; l'absence d'araignée c'est parce que ces bêtes là et moi, on n'est pas vraiment copines ( oui, je sais ce n'est pas la petite qui va manger la grosse…). En fait, si ce gâteau est adapté à la période, c'est pour deux autres raisons, l'utilisation du moule citrouille lékué en silicone pour sa réalisation et la présence considérable de raisins, ce qui fera fuir mon frère illico! Moi par contre…

• 350 g de farine
• 250 g de raisins
• 100 g d'oranges confites
• 50 g de citrons confits
• 150 g de sucre
• 1/2 sachet de levure
• 1 oeuf
• 25 cl de thé russe

Faire macérer les raisins et les fruits confits 20 minutes dans le thé chaud. Ajouter le sucre et l'oeuf, puis la farine et la levure. Verser la pâte dans un moule beurré ou en silicone et cuire à 180°C pendant 1h à 1h15. Laisser refroidir et démouler. Franchement, si c'est pas un gâteau de vacances de la Toussaint, quand il pleut et qu'il commence à faire froid, halloween n'existe plus…

Bouchées sucrées martiennes

Quand j'ai besoin de me détendre, une seule chose à faire: cuisiner. En plus, l'excuse d'avoir des goûteurs est la meilleure de toutes, alors allons-y dans la gourmandise sans complexe, ni reproche. 

Des mini bouchées parfumées à la pistache, voilà pour le côté esthétiquement martien, pour le reste, j'ai simplement remplacé de la recette de base des financiers le beurre par du beurre salé, vraiment étrange tout ça… 

• 40 g de beurre salé
• 60 g de sucre
• 40 g d'amandes en poudre
• 2 blancs d'oeufs
• 30 g de farine
• 1 c. à c. de pâte de pistache

Faire cuire le beurre noisette. 

Mélanger les blancs d'oeufs non battus avec le sucre, la farine et les amandes en poudre. Ajouter la pâte de pistache et le beurre noisette. 

Répartir dans empreintes en silicone. Cuire 10 minutes à 230°C. 

Démouler et … 

Triangles méditerranéens pour vacances de la Toussaint…

Je me sens rajeunir: je suis en vacances pour la Toussaint! Cela n'était pas arrivé depuis le lycée, ce qui veut dire un certain nombre d'années (pas la peine de demander combien, je me tairai sur ce sujet). Certes, je vais devoir travailler pendant les vacances afin de me préparer le mieux possible à mon concours, mais je vais pouvoir m'accorder quelques vraies nuits et quelques soirées entre amis sans culpabiliser! Pour fêter ça et parce que demain je travaille encore un peu, des feuilletés méditerranéens histoire d'oublier que je n'ai pas eu de vacances cet été… Avec des feuilles de filo, cela va sans dire, elles ont été adopté depuis les fameux "Feuilletés d'Amaury".

• 8 feuilles de filo
• 1 boîte moyenne de thon
• 200 g de bohémienne d'aubergine
• 100 g de féta
• 1/2 poivron vert
• 1/2 c. à c. de purée de piment d'Espelette

Mélanger la féta et le thon grossièrement écrasés avec la bohémienne. Hacher le poivron et ajouter à la préparation avec le piment. Plier les feuilles de filo dans la longueur pour obtenir des bandes. Placer un peu de garniture et rouler en triangle. Passer un peu d'huile sur les triangles feuilletés et enfourner 20 minutes à 180°C, jusqu'à ce qu'une jolie couleur dorée apparaisse. Déguster chauds, tièdes, ou froids, avec un petit assortiment de dips et salades…

Caviar d'aubergine au miso et aux noix

A la table de mes repas de famille, se trouvent toujours les mêmes grands classiques: houmous, caviar d'aubergine et, en saison caviar de poivrons rouges, marmouma, etc… Seulement voilà, parfois ça fait du bien de changer et d'innover. Le problème restant qu'il ne faut pas décevoir les aficionados des grands classiques. 

Un caviar d'aubergine avec des noix, voilà qui ne pouvait pas être mauvais, mais avec du miso ça ne pouvait qu'être délicieux. 

Je ne sais pas si cette légère transgression a convaincu mes invités, mais moi je suis tout à fait satisfaite de l'expérience qui sera réitérée! 

• 2 aubergines
• 1 c. à c. de miso de riz
• 1 c. à c. de shoyu
• 1 poignée de noix

Percer les aubergines et les cuire au four à micro ondes jusqu'à ce qu'elle soient molles (ou les passer sous le grill, ce qui prend nettement plus de temps). Mixer avec les noix, le miso et le shoyu. Réserver au frais et servir à température ambiante. 

Pour rester zen, des fleurs en yin-yang

Comme vous le savez, depuis quelques semaines, figure à mon C.V. une nouvelle ligne: "auteur de L'atelier de cuisine bio, aux éditions La Plage". Mine de rien, ça fait son petit effet et ajoutons à cela la ligne "auteur du blog Du côté de chez Willow", voilà qui a au moins le mérite d'aiguiser la curiosité de mes futurs employeurs.

C'est ainsi que lorsque j'ai passé l'entretien qui s'est trouvé être le premier et le dernier dans ma recherche d'emploi, mes supérieurs, après m'avoir offert le poste, m'ont avoué que c'était ces deux lignes-là qui les avaient fait me choisir… Comme quoi, la cuisine peut mener à bien des choses, y compris à l'éducation…

Vous vous doutez donc que je me sens obligée de prouver mes talents, et par les froides journées qui sont les nôtres en ce moment, j'ai pensé que des petits sablés seraient parfaits pour accompagner nos thés et nos cafés le matin… Et pour ne pas nous énerver dès le lundi, en yin-yang, voilà des sablés zen au possible!

• 150 g de farine
• 50 g de poudre d'amande
• 1 bouchon de kirsch
• 100 g de beurre
• 100 g de sucre
• 2 jaunes d'oeufs
• 2 c. à c. de chocolat
• le zeste râpé d'une orange bio

Battre en crème le beurre et le sucre. Ajouter le kirsch, le zeste de l'orange et les jaunes d'oeufs. Enfin, terminer avec la poudre d'amande et la farine. Séparer en deux et dans une moitié, ajouter le cacao en poudre non sucré.

Faire 2 longs boudins avec chacune des 2 pâtes et placer dans la presse à biscuits. Déposer les fleurs ou autre motif choisi sur une feuille de papier cuisson et cuire à 180°C pendant 12 minutes. Laisser refroidir.

English muffins complets du dimanche matin

Pour que les semaines se suivent sans se ressembler, rien de mieux que des petits déjeuners qui changent souvent, au fil des jours, mais aussi au fil des week end… Après les pancakes de la semaine dernière, les cracottes au sarrasin de la semaine et la brioche du samedi, voici les english muffins du dimanche… Nappés de miel, de sirop de liège ou de confiture pour la version sucrée, ou bien de truite fumée, caviar d'aubergine au miso (recette à venir), purée de tomates confites, voici de véritables petits délices, au levain bien sûr! 

Dégustés au retour d'une course de 5 km en soutien à la lutte contre le cancer du sein, ces muffins ont été très appréciés. Bien sûr, j'aurai aimé qu'ils le soient aux côtés du beau Harry Roselmack qui courait également, mais là, il ne faut pas rêver. Ceci dit, si Harry le veut, je suis d'accord pour courir avec lui toutes les semaines!

• 350 g de farine T110
• 150 g de levain
• 1 c. à c. de sel
• 1 c. à c. de sucre complet
• 230 ml de lait d'amande

Mélanger la farine avec le sel et le sucre. Ajouter le levain et pétrir en incorporant le lait d'amande. Laisser la pâte 2 heures au chaud. Rompre la pâte et l'étaler sur 1 cm d'épaisseur. Découper 6 à 8 english muffins à l'aide d'un emporte pièce ou d'un verre. Laisser reposer sur une plaque 1h30 après les avoir bien fariné. 

Chauffer une poêle à crêpe et cuire les muffins 7 minutes. Retourner-les et les cuire à nouveau 7 minutes. Laisser reposer sur une grille et déguster tièdes ou toastés… 

Cette recette est un mélange de celle proposée par Pascale dans son désormais culte "Cookies, muffins and co" et de celle au levain d'Inoule. Alors, merci les blogueuses! 

Du changement Du côté de chez Willow et quelques récompenses

Quelle chance j'ai! Mamzelle Gwen loves Du Côté de chez Willow! Alors voilà les règles: 

• Mettre le logo et les règles du sacre sur votre blog
• Indiquer le blog de la personne qui vous a nommé
• Nommer à votre tour 7 blogs que vous affectionnez et les en informer…

Je dois admettre que c'est toujours un choix difficile. Bien sûr il y a toujours les classiques, ceux que je connais presque depuis toujours pourrait-on dire, mais ceux là vous les connaissez déjà, il sont dans mes favoris… Alors pourquoi ne pas mettre les projecteurs sur les blogs que je continue de découvrir (oui, je ne devrais pas avoir le temps de glander sur internet pour découvrir des nouveautés, mais je le prends et c'est temps mieux!). 

• Les nourritures terrestres
• In the food for love
• A vos papilles
• The Blog of L'atelier des Chefs
• Sans beurre et sans reproches!
• La betterave urbaine
• Et enfin, pas une nouvelle découverte, mais toujours un plaisir: La boîte à sardines

Je change maintenant complètement de sujet, un sujet tout à fait hors de tout propos culinaire, mais qui a son importance!

Certains de mes lecteurs sont déjà au courant, mais la plupart d'entre vous ne me connaissent pas, donc voilà assez tourné autour du pot, il y a un nouveau venu dans la vie de Willow: Rose! 

Je pourrais donc maintenant participer aux week end cat blogging, et surtout, j'aurais sans doute plein de nouvelles aventures à vous conter parce qu'un chaton d'à peine 3 mois, ça occupe drôlement l'existence… 

Allez, à bientôt pour d'autres aventures, culinaires ou non…?

Le plaisir de la confrontation…

Cuisiner c'est bien, pour soi, pour les gens qu'on aime, bref pour plein de raisons. Mais comment savoir si les gens qu'on aiment n'aiment pas votre cuisine uniquement parce que ce sont des gens qui vous aiment? Quant à soi même, c'est parfois difficile d'être impartiale, vous me l'accorderez?

Pour être sûre d'être à la hauteur, le mieux est encore de participer à une compétition culinaire et heureusement, L'atelier des Chefs organise une compétition de cuisine européenne, la première du genre et ce pour la seconde année!!

Cuisine Cup c'est reparti et les inscriptions ne dureront pas toujours, alors dépêchez-vous de réaliser un plat de saumon et d'envoyer votre participation à Cuisine Cup.

De mon côté, je m'entraîne et j'espère pourvoir vous présenter une belle recette très prochainement.

Sous un lit de framboise, une pannacotta à la pistache…

Pour conclure un repas de fête en famille, rien de tel qu'un bon dessert, mais encore faut-il que celui-ci soit léger parce qu'après les agapes d'une fête, il n'est pas toujours évident de faire une place au dessert… Ajoutons à cela une contrainte: un dessert sans lait… Et voilà qu'une pannacotta se trouve être l'idée parfaite! Recouverte d'un coulis de framboise pour la gourmandise et la couleur, je sens que mes hommes vont se régaler! Cette crème n'est pas très verte, pour la simple raison que j'ai utilisé non pas de la pâte de pistache très colorée par des colorants divers et variés, mais de la crème de pistache, selon le même principe que les crèmes d'amandes ou de noisettes, de purs délices pour les gourmands d'oléagineux en tout genre tels que moi…

• 50 ml de crème d'amande liquide
• 2 c. à c. de crème de pistache
• 1 c. à s. de sucre (2 n'auraient pas étaient de trop pour les garçons…)
• 4 g de poudre à flan à la vanille
• du coulis de framboise

Passer au mixer la crème d'amande avec la crème de pistache et le sucre. Chauffer doucement pendant quelques minutes et ajouter la poudre à flan. Porter à ébullition en remuant constamment. Laisser tiédit légèrement et verser dans des verrines. Laisser refroidir à température ambiante, couvrir et placer au frais. Au moment de servir, verser du coulis sur la pannacotta et déguster… 

Le café reprend le dessus

Je suis depuis toujours une grande buveuse de thé, mais voilà j'ai aussi toujours aimé le café, mais attention, le café au lait uniquement. Afin d'utiliser des chèques cadeaux en attente depuis plusieurs mois, j'ai craqué (je sais ce n'est pas bien, pas écolo du tout) sur une machine nespresso équipée d'un émulsionneur à lait permettant de faire des "café latte" au soja comme ceux de starbucks… Ben oui, parce que le café au lait, ce n'est pas très bon pour le ventre, mais au soja, ça change tout! Et comme je suis tombée sur une recette au café chez Cléa, il a bien fallu que je justifie efficacement ce nouvel achat, parce que cette fois, je crois vraiment que ma cuisine n'acceptera plus rien de nouveau… (enfin, sauf les tasses à café…)

• 400 g de tofu soyeux
• 10 cl de café fort
• 4 c. à s. de sucre complet
• 2 g d'agar agar
• 2 c. à s. de purée de noisette

Mixer le café avec le sucre et la purée de noisette. Ajouter le tofu et mixer uniformément. Ajouter l'agar agar, porter à ébullition et verser dans 4 ramequins. Laisser refroidir et placer au frais jusqu'à la dégustation… 

Rendons à César ce qui est à César

Il y a eu les roulés de Thomas, les cakes de Sophie, maintenant place aux feuilletés d'Amaury… Comme la plupart des recettes à succès, la recette que je vous présente aujourd'hui a été réalisée avec les moyens du bords: c'est à dire les fins de réserve. Outre la révélation gustative, ces feuilletés m'ont fait découvrir et adopter la pâte à filo, je sens que je ne vais plus la lâcher celle-la... 

Moi qui d'habitude aime bien rester seule dans la cuisine et faire mes petits trucs dans mon coin, j'ai pour une fois apprécié de regarder travailler les autres... 

Réalisée à 3 mains (ben oui, pour une fois je n'ai que peu aidé), cette recette était un délice. Malheureusement, vous n'aurez que la réédition réalisée entièrement par mes seules deux mains, car je n'avais pas de quoi immortaliser cette recette lors de sa réalisation. 

Evidemment, le fait de cuisiner soi-même change quelque peu la dégustation finale de ces feuilletés… J'espère qu'ils auront tout de même plus à frère fromage pour qui j'ai réalisé ces feuilletés…?

• 8 feuilles de pâte à filo
• 1 boîte de thon au naturel
• 1 poivron vert
• 50 g de féta
• 50 g de tomates confites
• sel, poivre
• 1/2 c. à c. de purée de citron confit (ou un petit citron confit)
• 1/4 de piment oiseau (ou de la purée de piment d'Espelette)
• un filet d'huile d'olive
• 1/4 de botte de persil (ou de la coriandre)

Hacher les tomates confites. Peler le poivron. Hacher le poivron et la féta avec les tomates, ajouter le citron confit, le thon et le piment haché menu (avec les précautions d'usage). Assaisonner et arroser d'un filet d'huile, saler et ajouter les herbes. Plier les feuilles de filo dans la longueur en bandes. En bas de chaque, placer une cuiller de la préparation au thon et rouler en triangle comme pour des samoussas ou des briouates. 

Réserver sur une plaque. 

Enfourner à 180-200°C pendant 20 minutes (jusqu'à coloration). Déguster aussitôt, ou garder pour le déjeuner du bureau, froids ces feuilletés sont tout aussi délicieux.

Et qu'est ce qu'on dit? Merci Amaury!

THE RECETTE du dimanche matin, ou du goûter…

Je viens de trouver THE RECETTE de pancakes! Avec du levain, un temps de repos quasiment nul, une texture épatante et une cuisson idéale, je n'en ai jamais réalisé de plus parfaits… Bref, ils ont tout pour plaire ces petits. 

La recette vient de chez Time for tea, et je pense que je vais continuer à explorer cette mine d'or pour utiliser mon levain à d'autres fins que boulangères… De tels pancakes au petit déjeuner, voilà un atout séduction certain… Merci Muriel ;-)

• 180 g de levain
• 120 g de lait
• 90 g de farine
• 1 oeuf
• 2 c. à s. de sucre
• 1 pincée de sel
• 2 c. à s. d'huile
• 1,5 c. à c. de levure
• 1/2 c. à c. de bicarbonate

Mélanger levain, le lait, l'huile et l'oeuf. Mélanger la farine, le sucre, le sel, la levure, le bicarbonate. Incorporer les liquides au mélange de farine. Laisser reposer quelques instants, le temps de faire chauffer la poêle à blinis sur feu moyen. Verser une demi louche et retourner lorsque la pâte forme des bulles à la surface. Continuer jusqu'à épuisement. 

Déguster chauds, classiquement avec du sirop d'érable, ou de la pâte à tartiner choco/noisette, de la sauce caramel, de la confiture… Laisser parler votre imagination!!

Les bonnes associations

En cuisine comme partout, il y a des associations qui fonctionnent mieux que d'autres. Ainsi il paraît que le chocolat et les fruits rouges vont très bien ensemble, moi ça m'a toujours laissé de glace, mais ce n'est pas pour ça qu'il ne faut pas croire ce que les gens disent… 

C'est ainsi que je me suis laissée convaincre que la noisette et la cannelle formaient une alliance tout à fait exquise par un Chef de L'atelier : Sullivan Alvarez. Au passage, moi qui n'aime pas vraiment le chocolat blanc, je troque tout ce que vous voulez pour une mousse chocolat au chocolat blanc sur un lit de fruit de la passion et surmontée d'un crumble noisette/cannelle! 

Mais revenons en à nos association… Les sablés aux amandes sont délicieux, je vous l'accorde, j'en fait d'ailleurs souvent, mais à la noisette avec une pointe de cannelle voilà qui change du tout au tout sans trop se compliquer la vie… 

• 2 jaunes d'oeufs
• 150 g de farine
• 1 bouchon de kirsh
• 100 g de sucre
• 100 g de beurre
• 1 c. à c. de cannelle (et là c'est très approximatif, j'ai tendance à lâcher mes épices dans l'appareil sans mesurer, oui je sais, ce n'est pas bien)
• 50 g de noisettes en poudre

Battre en crème le beurre et le sucre. Ajouter les jaunes d'oeufs et le kirsh. Ajouter ensuite la cannelle, les noisettes et la farine. La pâte à sablé est prête. 

Glisser dans la presse à biscuits et déposer les biscuits ainsi formés sur une feuille de papier cuisson. Cuire 12 à 15 minutes à 200°C. Laisser refroidir et s'affermir sur une grille. 

Un plat traditionnel pour la rentrée des grandes petites…

Ce n'est pas drôle d'être malade seule à Paris… Alors que petite, j'aimais bien ça moi, être malade! Il faut dire que j'étais bien chouchoutée: purée gratinée ou gratin de pommes de terre muscadé, florentin et thé chaud à volonté… Maintenant, je dois cuisiner pour moi même quand je suis malade et le plaisir n'est plus du tout le même. Je préfère donc en général lorsque je suis malade me contenter de bouillon. Par contre, je garde le même attrait pour les plats réconfortants et afin de me préparer à ma rentrée la semaine dernière, je me suis fait un dîner sympa: gratin de pommes de terre, salade! Qui a dit que ça n'avait pas du bon de grandir? 

• 6 ou 7 pommes de terre
• 300 ml de lait
• 50 g de fromage râpé (gruyère ou comté)
• sel, poivre, piment d'Espelette
• noix de muscade râpée

Eplucher les pommes de terre et les rincer rapidement. Passer les pommes de terre à la mandoline pour réaliser des tranches très fines. Répartir les pommes de terre dans un plat à gratin. 

Faire chauffer le lait assaisonné. 

Verser sur les pommes de terre et recouvrir de fromage. 

Cuire à 180°C pendant 1h à 1h30.

Et en plus, il en reste pour le reste de la semaine, et une semaine de rentrée étant souvent fatigante, avoir un repas tout prêt est un luxe non négligeable…  Par contre, la semaine ayant été bien remplie, pas le temps pour les photos, mais il ne tient qu'à vous de faire la recette et de m'envoyer les vôtres? 

Je deal de la brioche contre du fromage…

Toutes les mères se ressembleraient elles? Je ne sais pas, mais en tout cas la mienne ne fait pas les choses à moitié et donc quand elle me fait parvenir par l'intermédiaire de son amie du fromage de brebis depuis le pays basque, elle ajoute au paquet: pain d'épices, piquillos, confiture de piment d'Espelette, gelée et purée de piment, confiture de figues et vinaigre balsamique, confitures d'oignons, de cerises noires, polvorones (gâteaux espagnoles), et espadrilles! Autant dire que son amie a été méritante de me rapporter tout ça! Aussi invitée à prendre le thé pour récupérer le paquet, je me suis dit qu'une brioche serait un joli lot de remerciement… 

• 400 g de farine
• 150 g de levain
• 3 c. à s. de fruits confits
• 1 bouchon de kirsch
• 3 oeufs
• 50 g de beurre
• 120 ml de lait de soja
• 40 g de sucre
• 1 c. à c. de sel

Mélanger la farine, le sel et le sucre. Ajouter le levain, les oeufs, le kirsch et le lait. Pétrir et ajouter le beurre mou en parcelles. Laisser lever 3 heures. Placer dans la citrouille lekué et laisser lever une nuit. Cuire 50 minutes à 180°C. Laisser refroidir… 

Quand le mal s'acharne, une soupe comme quand on était petit…

Les éléments se déchaînent en ce moment et s'accordent tous pour me persécuter. Non, je ne suis absolument pas parano, mais après une vilaine angine, un placard sur la tête, une allergie généralisée (suite à l'angine sus-citée), voilà que c'est au tour de ma voiture, neuve de 8 jours, d'être vandalisée! La loi de l'em… maximum, je vous le dit! Ainsi au lieu de prendre ma tintine pour sortir, j'ai passé ma soirée à plastifier la voiture et je ne rêvais que d'une chose en rentrant à la nuit tombée: une soupe chaude et réconfortante tout à fait régressive. Rapide à faire grâce aux tomates pelées en boîte et tout à fait délicieuse, voilà qui a su me consoler de bien des choses… 

• 1 grosse boite de tomates pelées
• 1 gousse d'ail
• 15 feuilles de basilic
• 2 oignons nouveaux
• 8 c. à s. de pâtes "alphabet"
• Sel, piment d'Espelette
• 1 c. à c. de bouillon en poudre (bio)

Emincer les oignons nouveaux. Les faire revenir dans une cuiller à soupe d'huile d'olive. Ajouter les tomates avec leur jus et la moitié de la boîte en eau. Mixer. 

Ajouter les pâtes, le sel, le bouillon et le piment. Laisser cuire 8 à 10 minutes. Pendant ce temps. Mixer l'ail avec le basilic. Ajouter cette préparation à la fin de la cuisson de la soupe. Servir immédiatement dans des tasses à coeur, c'est plus girly, avec pourquoi pas un peu de fromage râpé… 

Hum, ça va déjà beaucoup mieux. Blottie dans une couverture avec la bande de "How I met your mother", voilà un sauvetage de soirée réussi. 

Soupe chaude pour soir d'été

Non, je n'ai pas perdu la tête! 

Si on a inventé la soupe au pistou qui réclame des légumes estivaux, c'est bien que les soupes chaudes s'apprécient aussi en été? Et puis de toute façon, je suis seule maître à bord, alors je décide de ce qui se fait ou non dans ma cuisine. Là j'ai décidé qu'une soupe au pistou s'imposait, la faute à tante Yona qui ne veut pas m'en envoyer par la poste… 

• 1 boîte de 450 g de tomates pelées
• 1 petite boîte de haricots verts
• 1 petite boîte de haricots blancs
• 1 carotte
• 1 courgette
• 1 poireau
• 2 pommes de terre
• 75 g de coquillettes complètes
• 5 gousses d'ail
• 3 branches de basilic (celui de mon balcon s'il vous plaît!)
• 10 cl d'huile d'olive
• 2 oignons
• parmesan râpé

Eplucher et hacher les gousses d'ail. Mélanger avec le basilic et l'huile jusqu'à obtention d'une pâte. Réserver. 

Ciseler les oignons et couper tous les légumes finement. Rincer les légumes en boîte sauf les tomates. Mélanger les tomates coupées grossièrement avec leur jus dans une cocotte avec tous les légumes. Couvrir d'eau, saler et pimenter. Ajouter les pâtes et cuire à couvert 25 minutes. 

Servir avec le pistou bien chaud… 

De toute façon, il ne fait pas si beau que ça… 

Parfois un pain entraîne des catastrophes…

Je n'ai pas été très présente ces derniers temps Du côté de chez Willow, mais que voulez vous, même sans partir en vacances, j'ai trouvé de nombreuses occupations. Entre autres, trouver un travail, me reposer et profiter du temps qui passe en mangeant dehors des plats préparés par d'autres, ce qui fait drôlement du bien.

Avec tout ça, mon levain s'est un peu ennuyé, et c'est donc pour lui faire plaisir et me remettre à la cuisine en douceur que j'ai eu envie de préparer un pain dimanche matin. La suite des événements me fait penser que j'aurais dû m'abstenir, mais ça je ne pouvais le prévoir.

En effet, en préparant mon pain le placard de ma cuisine a décidé que trop, vraiment, ç'en était trop! Et c'est ainsi qu'en replaçant mon pot de safran dedans, j'ai vu glisser le dit placard que je n'ai pu que rattrapper au vol évitant au mieux les assiettes, verres et autres pots de mélasse tombant au sol…

Le temps d'arrêter Keny, de vider au mieux le placard portes ouvertes et de le caler, j'ai décidé qu'il fallait lacher prise afin de sauver ma personne de l'écrasement. Fort heureusement, tout cela s'est terminé avec quelques heures de ménages, de bricolage et un bon coup de nerfs! Et le mieux dans tout cela: j'ai même réussi à terminer mon pain!

• 300 g de T110
• 2 pincées de safran
• 2 poignées de pistaches
• 1 c. à c. de sel
• 120 g de levain
• 120 g d'eau
• 1 c. à c. de sucre

Mélanger sel, farine, safran et sucre. Ajouter le levain et pétrir en incorporant l'eau progressivement.

Retenir le placard en pleine chute, en arrêtant le robot, c'est mieux. Limiter les dégâts, courir et revenir pour couvrir le pain. Laisser lever le temps de se ressaisir et de sauver ce qui peut l'être.

Aller chez Leroy Merlin, attendre 2 heures pour faire couper 2 planches…

Rompre la pâte et former un pain. Laisser lever le pain le temps de percer de nouveaux trous pour placer les étagères remplaçant le placard maléfique.

Nettoyer ce qui a survécu au séisme. Cuire le pain à 220°C pendant 20 minutes après avoir pratiqué quelques entailles et donné le coup de buée.

Laisser refroidir et consommer tel quel, avachie dans le canapé à 23h48 en se disant qu'un jour peut être ça vous fera rire…

Petit déjeuner anisé sous le signe du soleil

Il y a eu le dernier lundi, le dernier mardi, le dernier mercredi, le dernier jeudi et le dernier vendredi à L'atelier des Chefs… Puis il y a aussi le premier samedi après, le premier dimanche et donc la première brioche après L'atelier des Chefs… Les choses changent: en septembre commence pour moi une nouvelle vie (encore), mais les gens eux restent (et les moules "citrouille" offerts aussi)*. 

Voilà pour la partie nostalgique, maintenant passons à la brioche, première des vacances, elle se devait donc de les symboliser par des saveurs anisées qui rappelleront à certains l'apéritif… 

Dégustée nature ou tartinée de crème de pistache et confiture de fruits rouges, c'est un vrai petit déjeuner (ou goûter) de vacances! 

• 120 g de levain
• 400 g de farine
• 2 bouchons de pastis
• 3 c. à s. de fenouil en grains
• 40 g d'huile d'olive
• 120 ml de lait d'amande
• 2 oeufs
• 40 g de sucre

Mélanger la farine avec le sel, le sucre et le fenouil. Ajouter le levain, les oeufs, l'huile et le pastis. Pétrir en incorporant le lait d'amande à température ambiante. Laisser lever 6 heures. Rompre la pâte et former une couronne. Placer celle-ci dans le moule citrouille et refermer. Laisser lever 2 heures. Cuire 50 minutes à 180°C. Démouler et laisser refroidir sur une grille. 

* Le moule en question est un moule lekué orange très pratique pour les brioches… Encore une fois, merci JB. Et merci à tous les autres pour la barre à épices presque accrochée, le vin pas encore bu (des volontaires pour un repas "wine and cheese"?), et les bon moments… 

Le bonheur tient à peu de choses…

Je suis une cachottière… Cela fait plusieurs mois que dort dans ma chambre une machine qui me faisait rêver depuis tellement longtemps que je ne m'en souviens pas: une turbine à glace! La faute à monsieur di Bologna qui m'avait fait comprendre que sans congélateur, point de glace à la sorbetière, mais qu'avec une turbine à glace tout devenait possible… JL m'en avait donc fait rêvé, L'atelier des Chefs (par l'intermédiaire de Jean-Baptiste Florin) l'a fait pour moi! Il me manquait quelques pièces que j'ai dû glaner ça et là expliquant la non réalisation de glace jusqu'à ce jour. 

Seulement voilà assez c'est assez, par de chaudes températures, en rentrant un soir, une glace était vraiment la bien venue. Pas grand chose à mettre dedans, mais ce sont finalement les choses les plus simples qui sont les meilleures.

Alors merci Jean-Baptiste pour la turbine et pour les pièces aussi! (par ces températures, je pourrais presque te déifier…)

Pour 4 bols de glace:

• 400 g de yaourt nature
• 1 sachet de coulis de framboise
• 2 poignées de pistaches émondées non salées
  
• 2 c. à s. de sirop d'agave (au goût assez neutre)

Mélanger les ingrédients et placer dans la turbine. Faire tourner 20/30 minutes en fonction de l'onctuosité souhaitée et déguster aussitôt. Servie telle quelle ou nappée de sirop d'érable pour les gourmands, je peux dire que vraiment, quand il fait chaud, une glace, il n'y a rien de mieux.

Le pain meilleur que chez le boulanger!

J'ai passé des mois et des mois de stage à parler aux uns et aux autres de mes pains, sans jamais leur en apporter: honte à moi! Bon d'accord, je n'ai pas rien fait non plus, mais quand même je ne pouvais pas rester sur cette frustration, aussi en invitant une collègue/copine à la maison, j'ai voulu faire un pain qui sorte un peu de l'ordinaire, histoire de dire que non, je ne fais pas le même pain que le boulanger: le mien est meilleur! 

• 3 cup de T110
  
• 5 abricots secs
• 2 poignées de pistaches
• 2 c. à c de sel
• 1/3 de cup de levain
• 1/3 de cup de lait d'amande
• 1 cup d'eau
• 1 c. à C. de miel neutre

Mélanger la farine et le sel. Ajouter le levain, le lait et l'eau tiède. Ajouter les pistaches et les abricots nettoyés et hachés. Mélanger avec une cuiller. Couvrir et laisser lever 12 heures. Renverser la pâte sur une surface fariner, former une boule et laisser lever dans une cocotte chemisée 2 heures. Inciser le pain, couvrir du couvercle et enfourner à 240°C pendant 50 minutes. Laisser refroidir sur une grille. 

Tout a une fin, alors pour combler les faims, une foccacia

Les choses, bonnes ou mauvaises ont toujours une fin, mais c'est toujours trop rapidement que les bonnes se terminent… Ainsi il faut savoir se séparer des gens, mais avec l'assurance de les revoir rapidement, cela va sans dire. Parce que mine de rien je suis un coeur d'artichaut, je m'attache aux gens… 

Pour un pot de départ placé sous le signe de la convivialité, une foccacia, pas vraiment mise en valeur, mais que voulez vous, manger ou photographier en soirée, il faut choisir… 

• 400 g de farine
• 65 g de levain
• une vingtaine de tomates séchées
• 1/2 oignon
• 2 c. à s. d'huile d'olive
• 200 ml d'eau
• 2 c. à c. de sel
• basilic congelé

Mélanger la farine avec le sel et le basilic. Ajouter le levain et pétrir en incorporant l'eau progressivement. 

Lorsque la pâte est souple et homogène, couvrir et laisser lever 10 heures. Rompre la pâte et l'étaler en cercle. Enfoncer les tomates sur la pâte et parsemer l'oignon émincé. Laisser reposer 30 minutes. Arroser d'un filet d'huile d'olive. Enfourner à 230° pendant 17 minutes. 

Laisser refroidir et emballer soigneusement jusqu'au lendemain soir. A consommer sans modération… (ce qui n'est pas le cas de tout ce qui se trouve à ce genre de réunion). 

De l'exotisme dans un verre…

Entre la centrifugeuse et le blender, je m'amuse comme une petite folle. Des boissons rafraîchissantes et originales pleines de bons fruits frais, voilà de quoi donner l'illusion de la plage et des palmiers… Car si je suis en vacances depuis vendredi dernier, je ne pars pas cette année me dorer la pilule au soleil… Alors vous m'accorderez bien quelques gourmandises pour faire illusion? 

Voici une recette adaptée du livre Innocents, spécialiste du smoothie, autant dire que je ne prenais pas trop de risque à réaliser cette recette. J'ai remplacé le yaourt par du fromage blanc et ai substitué 2 pommes par une seule, mais très grosse. 

• 1 mangue
• 1 grosse pomme
• 3 c. à s. de fromage blanc
• 1 poignée de pistaches émondées

Passer la pomme en quartiers à la centrifugeuse. Mixer la mangue avec le jus de pomme et le fromage blanc. Ajouter les pistaches et donner quelques coups de mixeur afin de conserver des morceaux de pistaches. Boire immédiatement. 

Croqueuse de pomme un jour, croqueuse de pomme toujours...

Imaginez votre aliment préféré, celui dont vous ne sauriez vous passer... Maintenant, imaginez qu'il existe un restaurant ne cuisinant que des plats avec cet aliment... Le rêve, non? J'ai de la chance, mon aliment préféré, ce n'est pas le foie gras ou le caviar, sinon, je reviendrais vraiment très cher. Je l'ai déjà évoqué, je ne peux pas vivre sans pomme, ni pain, mais je vous assure que chez Pomze, le pain aussi était très bon!
Pomze, c'est au 109 boulevard Hausmann 75008 Paris et j'avais envie d'ya ller depuis très longtemps, il ne me restait qu'à trouver des victimes à mon obsession… Finalement, ça n'a pas été trop difficile!


Ce que j'ai pris: Nid de féta tiède, pink lady poêlée au miel, salade de roquette, le Filet de bar à la vapeur et aux herbes, vinaigrette vanille-manzana et une soupe de fruit, sorbet aux pommes dont l'intitulé m'échappe...
Un délicieux repas agrémenté du son d'un piano. Et comme j'ai de la chance, ce soir là était le dernier de la carte de printemps. J'ai donc une excuse toute trouvée pour y retourner gouter la carte d'été! Quelqu'un pour m'accompagner?

Bientôt la rentrée littéraire...

Tous les ans, c'est un peu la même chose: les feuilles tombent des arbres, les enfants retournent à l'école (les grands aussi) et on assiste à la rentrée littéraire.

Rien de bien neuf donc en perspective pour la fin du mois d'août cette année par rapport aux autres, si ce n'est une chose...

Pipelette comme je suis, cela a été très dur de ne pas en parler plus tôt, mais sinon, ça n'aurait pas été une surprise...

Le 25 août sort un livre aux Editions La Plage: L'atelier de cuisine Bio.

Celui-ci a pour sujet la cuisine bio et végétarienne au jour le jour et au fil des saisons.

Les auteures: Nolwenn, Anne, Cléa, Fannie, Amandine Geers et Olivier Degorce et moi...

Les photographies sont réalisée par Myriam Gauthier-Moreau et pour en avoir vu quelques unes, je peux vous dire qu'elles sont magnifiques.

Je suis un peu émue de vous annoncer cette sortie, et certains comprendront donc mieux mes allusions aux cercles vertueux il y a quelques mois. Mais un livre pareil demande du temps...
Alors rendez vous le 25 août!

Jus du week end

Après un week end mouvementé, il faut savoir se ressourcer un peu. Pour cela, rien de mieux qu'un jus de fruit frais. Justement, ça tombe bien, je viens de faire les courses, ce qui n'était pas arrivé depuis trop longtemps et mes placards débordent à nouveau: plus d'excuse pour des repas-grignotages de fromage, pain, noix en tout genre et fruits frais (ça je ne peux m'en passer)! 

• 1 pomme
• 1/4 de petite pastèque

Centrifuger la chair de la pastèque et la pomme lavée et coupée en 8. Verser dans deux verres, décorer d'un morceau de pastèque et servir aussitôt. 

Parce qu'on ne peut pas plaire à tout le monde… Une brioche!

Je suis souvent la première à dire que la cuisine est le meilleur moyen de faire plaisir aux gens. En général c'est mon objectif premier, allant parfois jusqu'à m'oublier. Malheureusement, on ne peut pas plaire à tout le monde, certains, aiment qu'il y ait beaucoup de ça, d'autres moins de ceci... Satisfaire tout le monde peut parfois relever du défi intellectuel (j'ai une mémoire d'éléphant, je sais exactement qui aime quoi et qui n'aime pas quoi...).
Aussi pour une fois, j'ai décidé d'oublier les attentes des uns et des autres et j'ai cuisiné pour moi, ça faisait longtemps, ça m'a fait du bien, un peu d'égoïsme peut parfois être salvateur, maintenant, me voilà d'attaque pour reprendre en considération les goûts et dégoûts des uns et des autres! 
Pour un kougelhopf avec juste ce qu'il faut de raisins à mon goût: 

• 500 g de farine
• 120 g de levain
• 3 poignées de raisins secs
• 1 bouchon de kirsch
• 180 ml de lait
• 100 g de beurre
• 2 œufs
  
• 50 g de sucre
• 1 pincée de sel

Mélanger la farine avec le sel, le sucre. Ajouter le levain, les œufs et pétrir en ajoutant le kirsch et le lait. Incorporer le beurre (pas le pain, merci Flo) par petites quantités et ajouter en dernier les raisins. Laisser lever 6 heures.
Beurrer un moule répartir les amandes dans les cannelures et placer la pâte à brioche. Laisser lever 2 heures. Cuire à 180°C pendant 40 minutes.

Ça faisait longtemps: des cookies!

Parfois on n'a pas d'inspiration pour faire les repas quotidiens, ni même pour acheter quelque chose à manger, alors pour faire du facultatif, c'est dire des gourmandises superflues, ce n'est pas l'originalité qui gagne. Mais ça peut faire du bien aussi de refaire des recettes maintes fois réalisées, ça permet de les redécouvrir et finalement de découvrir de nouvelles possibilités et variations...

Des cookies tout chocolat, je n'en avais jamais fait, comme quoi, on n'a jamais fait le tour des choses...

• 220 g de farine
• 110 g de beurre
• 150 g de sucre complet
• 1 œuf
  
• 4 poignées de pépites de chocolat au lait
• 3 poignées de noix de pécan
• 3 c. à s. de chocolat en poudre
• 1 c. à c. de bicarbonate
• 1 pincée de sel

Battre en crème le beurre et le sucre. Ajouter l'œuf et le cacao. Mélanger la farine avec le bicarbonate, le sel et ajouter au mélanger de beurre. Ajouter le pépites de chocolat et les noix de pécan. Façonner des boules avant de les aplatir sur la plaque recouverte de papier cuisson. Cuire à 170°C pendant 13 minutes (je suis très précise!). Laisser refroidir complètement (ça c'est la théorie...).
Après en avoir mangé suffisamment pour son compte, le mieux est encore d'en faire profiter les collègues, ça donne tout de suite un air de vacances au bureau!

Petit tour chez Roberta

"Roberta est toute petite et dans ses yeux noisettes, j'ai vu tout de suite comme une odeur de fête. Roberta a 82 ans, Roberta a 3 enfants, ils pourraient être mes parents, parfois j'y pense de temps en temps,

Ma Roberta a une robe
Qui trébuche jusqu'au chevilles
Et puis accroché à un lobe, une petite croix qui brille…"
(Cali, Roberta, 2005)

De gauche à droite: la mozzarella fumée: la fumicata, la burrata (un délice), et le trieccia (j'avoue avoir un faible pour celle-ci)

Vous l'aurez compris sans vivre dans le passé, je suis quelqu'un de nostalgique. Cette chanson me fait étrangement penser à ma grand mère qui ne s'appelait pas Roberta…

Je ne viens pourtant pas vous parler d'elle, mais de Roberta, oui je sais , ce n'est pas simple… Roberta, c'est la belle mère de Bénédicte qui m'a accueilli dans son bar à mozzarella.

Une véritable découverte! Depuis un article lu dans Elle à Table ou Elle, j'y pensais, mais je ne trouvais pas le temps. Heureusement, le travail m'a amené à rencontrer Bénédicte. J'ai quand même de sacrées compensations! Je n'ai pas été très présente ces dernières semaines Du côté de chez Willow, mais je n'ai pas chômé pour autant... La preuve, j'ai dégusté et appris à aprécier plein de nouvelles choses, de la mozzarella entre autres...
Bénédicte m'a donc fait découvrir ses produits, tous plus surprenants les uns que les autres, tous d'une grande qualité et je peux vous assurer que je ne pourrais plus jamais acheter de la mozzarella en sachet au supermarché!
L'idée de Bénédicte une tresse (trieccia) de mozzarella dans une assiette, un assortiment d'antipasti et un groupe d'amis, voilà le secret d'une soirée réussie et d'un apéritif dînatoire revisité.

Une petite brushetta pour la route…?

Pains galettes au basilic

Voici une recette simple imaginée en pain suite à la réalisation d'une pâte à pizza au basilic. Je me suis alors dit qu'il serait trop bête de ne pas profiter de cette pâte pour faire de délicieux pains à garnir de tomates et de mozzarella. Seulement voilà, l'apéritif de voisinage s'éternisant, mes pains ont reposés plus que de raison et se sont un peu étalés. Ils sont bons, vraiment levés, mais ont une forme de galette...

• 200 g de T110
• 120 ml d'eau
• 1 c. à s. d'huile d'olive
• 32 g de levain liquide
• 1 c. à s. de sel
• 3 c. à s. de basilic haché surgelé

Mélanger la farine avec le sel et le basilic. Ajouter le levain et l'huile. Pétrir en incorporant le liquide. Laisser lever 10 heures à couvert (les températures n'étant en ce moment pas un problème).
Rompre la pâte et diviser en 4 boules. Façonner de jolis petits pains. Laisser lever 2 heures (pas comme moi en somme).
Humidifier les pains et enfourner les dans un four préchauffé à 220°C après avoir donné le coupe de buée. Cuire 20 minutes. Laisser refroidir sur une grille.

Couronne au lait et grosses pépites de chocolat

Quand on tient un blog de cuisine, il est difficile d'être une invitée comme les autres… Je me retrouve donc souvent les bras chargés de plats, pains, et autre brioches lorsque je voyage. L'avantage, c'est qu'au moins, je rentre plus légère qu'au départ, alors que c'est généralement l'inverse… Après un pain aux abricots et au safran la semaine dernière (ne cherchez pas, il n'est pas publié), je m'incruste donc avec une couronne briochée au chocolat… J'espère que cela plaira à mon hôte et excusera mon envahissante trousse de toilette? Il faut ce qu'il faut, on ne garde pas un teint de pêche naturellement, je commence à me faire vieille… Depuis 1 mois, déjà deux personnes m'ont donné une année de trop, oui, de trop j'insiste!  

• 300 g de farine
• 160 g de lait
• 50 g de beurre
• 60 g de levain
• 50 g de sucre + quelques cuillers pour la décoration
• 3 poignées de pistoles de chocolat noir

Mélanger la farine, le sel et le sucre. Faire fondre le beurre et le mélanger au lait. Ajouter le levain à la farine, commencer le pétrissage et incorporer le liquide progressivement. Ajouter les pistoles de chocolat lorsque la pâte est souple et homogène. Laisser lever 10 heures. Rompre la pâte et former une couronne. Laisser lever 2 heures. 

Passer un peu de lait sur le dessus de la couronne, saupoudrer de sucre et enfourner à 180°C pendant 25/30 minutes. Laisser refroidir sur une grille. 

Entre la pizza et la tarte à la moutarde

Voici ma seconde réalisation pour la fête des voisins. Comme je l'ai déjà expliqué, il est facile de réaliser sa pâte à pizza le matin, ce qui prend en tout et pour tout 5 minutes (pesées comprises), de la laisser lever pour la garnir le soir, à nouveau 5 minutes avant de la cuire (15 minutes): un record en terme de temps de préparation, pas plus en tout cas que la pizza pas bonne et chère achetée au supermarché.
Sauf si comme moi, vous êtes particulièrement mal chanceux et que vous renversez les 7 parts restantes avant de les présenter aux voisins... (la 8è avait été mangée, il fallait bien m'assurer qu'elle était bonne?). Mes voisins n'ont donc ni vu ni dégusté cette tarte/pizza à la moutarde, mais je peux vous garantir qu'elle était bonne...

• 1 pâte à pizza au levain agrémentée de basilic
  
• 4 tomates
• 3 C. à c. de moutarde à l'ancienne
• du comté râpé
• de la pulpe de tomate
• sel, poivre

Etaler la pâte à pizza. Recouvrir de moutarde et verser la pulpe de tomate. Trancher les tomates finement et répartir sur la pizza. Saler et poivrer avant de recouvrir de fromage. Cuire à 230°C pendant 15 à 20 minutes.