samedi 17 mai 2008

La littérature se mange aussi…

Contrairement à ce que pensent souvent les gens à qui j'apprends que je tiens un blog de cuisine, je ne passe pas ma vie derrière mes fourneaux. Ainsi, lorsque je me suis acquittée de mes tâches ménagères, que j'ai bien rempli mon estomac, que j'ai épluché la presse et qu'il me reste un peu de temps devant moi, je lis. Pour ceux qui ne sauraient comment mettre à profit leurs trajets en métro, je confirme que ce mode de transport est tout à fait propice à la lecture.
Cuisine Framboise nous propose de parler d'un roman-recette de notre choix, voici donc le mien.
Avant toute chose, il convient de revenir quelques mois en arrière, plus exactement il y a presque un an, lorsque j'ai confié un soir un peu gênée à mes voisins que je tenais un blog…
Quelques jours plus tard, alors que l'homme et moi allions partir en voyage, celui qui devait être notre voyage de noce, puisque nous étions alors de jeunes mariés (dans quelques semaines ce ne sera plus le cas, j'en profite donc un peu…), mes voisins ont sonné à la porte, les bras chargés de quelques présents culinaires, sur lesquels je ne reviendrais pas, mais parmi lesquels se trouvait un ouvrage fort intéressant que je décidais d'emporter avec moi dans mon périple sicilien. Il faut dire qu'avant le métro, le lieu idéal de la lecture reste le bord d'une piscine ombragé.
L'enchanteur et illustrissime gâteau café-café d'Irina Sasson de Joëlle Tiano m'a ému plus qu'un simple livre qui parlerait de gourmandise. Outre la façon dont est écrit le livre, tel une enquête délivrant progressivement les éléments du fameux gâteau, ce livre m'a fait pensé à ma grand-mère et à la recette qu'elle ne m'a jamais livrée: le moka au café.
J'ai depuis fait des moka, mais aucun n'a présenté la saveur subtile et délicate que possédait celui de ma grand mère, peut être est ce mieux ainsi, peut être pas, cela me donne au moins le but de l'égaler un jour, en espérant que ce ne soit pas seulement dans le domaine de la cuisine.
La recette, la voici, le livre je vous laisse le lire par vous même:
  • 3 paquets de biscuits Thé Brun
  • 125 g de beurre
  • 5 cuiller à bouche de sucre
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 3 jaunes d'oeufs
  • 3 tasses à moka de café fort
Battre longuement les jaunes avec le sucre et le sucre vanillé, incorporer le beurre par petites quantités, en ayant pris la peine de le mélanger à une tasse de café. Placer au frais le temps de préparer les biscuits. Trempez délicatement les biscuit dans les deux tasses de café restantes. Tapisser un moule rectangulaire de biscuits, tartiner de crème et alterner les couches jusqu'à épuisements en terminant par la crème. Placer au frais 12 heures en couvrant d'un poids

Je n'ai pas fait cette recette, mais je pense qu'utiliser du vrai café et non de l'extrait comme je le fais pour mes moka était peut être le secret de ma grand-mère, qui sait?
Merci Betty et Guillaume pour ce livre qui m'a le temps d'un après midi, replongé dans la quiétude du moka que je dégustais enfant. Quant à ma grand mère, je ne peux que la remercier d'avoir contribué à faire ce que je suis aujourd'hui, j'espère ne pas trop la décevoir…
Merci Framboise pour cette jolie idée, il faudrait prendre le temps de se laisser aller à quelques madeleines de ce type plus souvent.

3 commentaires:

Stéphanie a dit…

La recette est excellente, j'ai eu la chance de la goûter grâce à une blogueuse littéraire/cuisine :)

Et Joelle Tiano est une vraie amoureuse de la cuisine, elle a répondu entre autre à deux interviews de blogueuses qui le prouve
chez Bladelor : http://bladelire.canalblog.com/archives/2008/05/05/8840090.html
et chez moi

Anonyme a dit…

Et bien , tu m'as autant donné envie de lire ce livre que de goûter ce "moka"...

Flo Bretzel a dit…

Moi aussi, quand je ne suis pas dans ma cuisine, je lis...des livres de cuisine!