samedi 31 mai 2008

Envie de couleurs dans ma pizza

Je suis une fille pleine de contradictions et cela dans bien des domaines: j'adore partir en vacances, mais ne pas être dans mon foyer douillet me rend parfois vraiment triste, j'aime mes plateaux télé du dimanche soir (pourtant je déteste le dimanche soir), mais j'ai aussi adoré aller dîner dehors avec ma cousine dimanche dernier… Allez comprendre? Pour la cuisine c'est pareil, autant j'aime les pizza bien filante de fromage, autant je ne commande jamais que des pizza sans fromage, j'ai donc eu envie d'en réaliser une moi même… Profitant alors de l'occasion d'une garniture mise à nue, j'ai tout misé sur les couleurs (surtout qu'il va falloir la vendre à l'homme celle-ci…). 
  • une pâte au levain fine
  • 6 c. à s. de pulpe de tomate
  • 1 oignon des Cévennes
  • 1 petite boîte de thon
  • 1 tomate
  • quelques sommités de brocoli cuit à la vapeur
  • sel, poivre, huile d'olive
Etaler la pâte levée en cercle. Répartir la pulpe de tomate, saler et poivrer. 
Couper l'oignon en fines tranches et séparer les rondelles obtenues. Trancher finement la tomate. Écraser le thon avec une fourchette. 
Disperser les rondelles d'oignons sur la pizza, le thon et les rondelles de tomate. Terminer par les fleurettes de brocoli. Saler, poivrer et verser un joli filet d'huile d'olive. Cuire à 230°C pendant 15 minutes. 
Pour plus de gourmandise, ajouter juste quelques copeaux de parmesan au moment de passer à table… (mais ce ne sera plus une pizza sans lait). 

mardi 27 mai 2008

La soupe crue: le "it" de l'été!


Avant toute chose, une petite définition s'impose pour les non lecteurs de presse féminine, quoique là, je m'emballe, disons pour être sûr pour ceux qui ne lisent pas "ELLE". J'ai été abonnée à ce magazine durant 2 ans et à la dernière rentrée, période où je renouvelle mes abonnements, j'ai décidé de protéger les arbres plutôt que de passer en tout et pour tout 20 minutes à lire des futilités. De toute façon, si les médecins nous font toujours attendre, c'est bien pour que nous lisions les magazines auxquels nous ne sommes pas/plus abonnées? Donc, ce que j'ai retenu de mon abonnement à "ELLE", c'est la définition du mot "it". Un "it" c'est en gros, l'accessoire au top de la mode pour une saison donnée, par exemple "le big bag" grâce auquel on rate tous nos appels téléphoniques puisqu'on ne trouve jamais son GSM à temps… 
Alimentairement parlant, le cru est donc de plus en plus tendance, et ce pour mon plus grand bonheur et le must: la soupe crue! 

Pour 3 verrines: 
  • 3 tomates
  • 1 petit melon vert
  • 1 c. à s. de sauce soja
  • poivre
Ôter le pédoncule des tomates et couper les en 4 ou 6 avant de les placer dans un blender. Retirer les pépins du melon, le couper en 8 et ôter la peau. Ajouter aux tomates et mixer. Poivrer généreusement, ajouter la sauce soja et déguster immédiatement. 
Pour que la soupe soit bien fraîche, il est préférable de placer les ingrédients au frais au moins une heure avant la préparation. 

dimanche 25 mai 2008

Wrap sucré-salé

Il paraît que le wrap commence à se passer de mode: pas assez pratique selon un édito lu dans un magazine quelconque il y a de ça quelques mois… Dommage, moi qui suis toujours à la traîne, je ne le découvre dans mon assiette que maintenant par l'entremise non concertée de Cléa et de mon point relais campanier, un traiteur libanais très sympa chez qui lorsqu'arrive le mercredi soir, jour de retrait de mon panier bio, je me laisse parfois tentée par quelques délices, m'abstenant ainsi de la préparation du repas. C'est ainsi que l'autre jour, j'ai acheté un paquet de pain libanais, pain plat que j'ai trouvé idéal pour la préparation de wrap. Le secret: serrer convenablement votre crêpe/repas après l'avoir garnie! 
J'en profite pour vous présenter ma dernière expérience germée: les pousses de carottes, vraiment délicieuses et rafraîchissantes, le principe est le même que pour les autres graines germées, celles-ci ne demandent qu'un temps un peu plus long de germination, mais quand vous y aurez goûté, je suis sûre que vous serez comme moi complètement addict… 

  • 1 pain libanais
  • 1 petite pomme
  • 1/4 de poivron jaune
  • Purée tomate/tofu soyeux*
  • quelques graines germées de carottes
Tartiner généreusement, mais pas trop quand même le pain libanais de tartinade de tomate. Couper la pomme en fines lamelles, et le poivrons en fins bâtonnets. Selon les goûts, on peut prévoir de donner quelques tours de moulins à poivre. Répartir les pousses de carottes et rouler en serrant fermement. Couper au milieu, emballer et réserver au frais jusqu'au moment du déjeuner. L'assemblage de ce repas ne prends que quelques minutes le matin, mais il vous garanti un repas frais, sain et équilibré. 
J'ai complété ce wrap d'une compote et d'un fruit, ce fût une pause bien agréable. 
Au risque d'être un peu has been, j'assume: le wrap, c au'est génial! 

*Pour la recette de la tartinade de tomate séchée au tofu, consultez les derniers ouvrages de Cléa

jeudi 22 mai 2008

Lundi des patates, mardi des patates, mercredi des patates aussi…

Des patates oui, mais en salades! Et surtout une salade différente à chaque fois…
Celle ci a été réalisée pour l'homme, je n'aime pas les olives, mais je vous assure que la version "sans" était aussi très bonne, bien que moins colorée, donc moins glamour (désolée Cathy).

Pour une personne:
  • 5 petites pommes de terre
  • 50 g de féta
  • une dizaine d'olives
  • 2 c. à s. d'huile d'olive
  • 1 c. à s. de vinaigre balsamique
  • sel, poivre
  • 3 petites cives
Peler les pommes de terre et les faire cuire dans de l'eau salée 5 à 10 minutes à partir de l'ébullition.
Passer les sous l'eau froide pour les refroidir et arrêter leur cuisson.
Couper la féta en dés.
Mélanger le vinaigre, le sel et le poivre et ajouter l'huile. Émincer les cives.
Couper les pommes de terre en morceaux égaux et mélanger avec les olives, les oignons et la féta.
Ajouter la vinaigrette au dernier moment et déguster sans attendre.
Temps de préparation: 15 minutes en tout, le dîner idéal quand il fait un peu chaud que l'envie de cuisiner n'est pas au rendez vous, mais qu'un bon repas reste le bienvenu.

mercredi 21 mai 2008

Zeste de brioche, pardon de pamplemousse

Les paniers bio se suivent et ne se ressemblent pas, c'est ainsi que la semaine dernière j'ai eu 2 beaux pamplemousses. Si je sais ce que je vais faire de leur chair, je trouvais dommage de ne pas utiliser leurs zestes, puisqu'ils sont bio et non traités, il faut en profiter! Et comme mes brioches commençaient par contre à se suivre et à se ressembler, j'ai décidé que le soleil nécessitait un zeste de fraîcheur et de nouveauté. La fraîcheur, c'est le pamplemousse, la nouveauté, c'est la brioche 100% levain! 
Un résultat vraiment délicieux, à refaire sans aucun doute, mais je ne crois pas avoir de pamplemousse cette semaine… Il faut savoir se renouveler de temps en temps, non?

  • 400 g de farine (T65 pour ma part)
  • 100 g de levain
  • 1 c. à c. de sel
  • 40 g de sucre
  • le zeste d'un pamplemousse
  • 150 ml de lait
  • 1 oeuf
  • 30 g de beurre
  • 2 c. à s. de thé vert "marco polo" (merci Noémie)
  • 3 c. à s. de sucre "casson" (le même que pour les chouquettes)
Faire bouillir le lait avec le thé. Laisser infuser jusqu'à ce que la préparation soit à température ambiante. 
Mélanger la farine avec le sel, les zestes de pamplemousse et le sucre. Ajouter le levain et l'oeuf. 
Filtrer le lait et commencer le pétrissage en ajoutant le liquide progressivement. Lorsque la pâte est homogène, ajouter le beurre à température en parcelles. 
Laisser lever 6 heures. 
Rompre la pâte et façonner une brioche de forme ovale. Laisser lever 1 heure. 
Dessiner sur le pourtour de la brioche des picots à l'aide d'une paire de ciseaux. 
Passer un peu de lait sur la brioche, recouvrir de sucre casson et enfourner dans un four préchauffé à 180°C. Cuire 30 minutes. 
Laisser refroidir sur une grille. 

samedi 17 mai 2008

La littérature se mange aussi…

Contrairement à ce que pensent souvent les gens à qui j'apprends que je tiens un blog de cuisine, je ne passe pas ma vie derrière mes fourneaux. Ainsi, lorsque je me suis acquittée de mes tâches ménagères, que j'ai bien rempli mon estomac, que j'ai épluché la presse et qu'il me reste un peu de temps devant moi, je lis. Pour ceux qui ne sauraient comment mettre à profit leurs trajets en métro, je confirme que ce mode de transport est tout à fait propice à la lecture.
Cuisine Framboise nous propose de parler d'un roman-recette de notre choix, voici donc le mien.
Avant toute chose, il convient de revenir quelques mois en arrière, plus exactement il y a presque un an, lorsque j'ai confié un soir un peu gênée à mes voisins que je tenais un blog…
Quelques jours plus tard, alors que l'homme et moi allions partir en voyage, celui qui devait être notre voyage de noce, puisque nous étions alors de jeunes mariés (dans quelques semaines ce ne sera plus le cas, j'en profite donc un peu…), mes voisins ont sonné à la porte, les bras chargés de quelques présents culinaires, sur lesquels je ne reviendrais pas, mais parmi lesquels se trouvait un ouvrage fort intéressant que je décidais d'emporter avec moi dans mon périple sicilien. Il faut dire qu'avant le métro, le lieu idéal de la lecture reste le bord d'une piscine ombragé.
L'enchanteur et illustrissime gâteau café-café d'Irina Sasson de Joëlle Tiano m'a ému plus qu'un simple livre qui parlerait de gourmandise. Outre la façon dont est écrit le livre, tel une enquête délivrant progressivement les éléments du fameux gâteau, ce livre m'a fait pensé à ma grand-mère et à la recette qu'elle ne m'a jamais livrée: le moka au café.
J'ai depuis fait des moka, mais aucun n'a présenté la saveur subtile et délicate que possédait celui de ma grand mère, peut être est ce mieux ainsi, peut être pas, cela me donne au moins le but de l'égaler un jour, en espérant que ce ne soit pas seulement dans le domaine de la cuisine.
La recette, la voici, le livre je vous laisse le lire par vous même:
  • 3 paquets de biscuits Thé Brun
  • 125 g de beurre
  • 5 cuiller à bouche de sucre
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 3 jaunes d'oeufs
  • 3 tasses à moka de café fort
Battre longuement les jaunes avec le sucre et le sucre vanillé, incorporer le beurre par petites quantités, en ayant pris la peine de le mélanger à une tasse de café. Placer au frais le temps de préparer les biscuits. Trempez délicatement les biscuit dans les deux tasses de café restantes. Tapisser un moule rectangulaire de biscuits, tartiner de crème et alterner les couches jusqu'à épuisements en terminant par la crème. Placer au frais 12 heures en couvrant d'un poids

Je n'ai pas fait cette recette, mais je pense qu'utiliser du vrai café et non de l'extrait comme je le fais pour mes moka était peut être le secret de ma grand-mère, qui sait?
Merci Betty et Guillaume pour ce livre qui m'a le temps d'un après midi, replongé dans la quiétude du moka que je dégustais enfant. Quant à ma grand mère, je ne peux que la remercier d'avoir contribué à faire ce que je suis aujourd'hui, j'espère ne pas trop la décevoir…
Merci Framboise pour cette jolie idée, il faudrait prendre le temps de se laisser aller à quelques madeleines de ce type plus souvent.

Vous avez dit des pommes de terre?

La salade de pomme de terre baigne souvent dans de la mayonnaise, n'aimant pas la mayonnaise, je n'aimais pas la salade de pomme de terre, CQFD. Seulement voilà, en cuisine tout se détourne, y compris la mayonnaise et donc la salade de pomme de terre que maintenant j'adore!
  • 1, 2 kg de petites pommes de terre (oui, l'épluchage a été long, mais c'est tellement bon)
  • 1 yaourt (vache ou soja)
  • 1 c. à c. de moutarde
  • 1 c. à c. de purée de persil
  • 2 petites pommes
  • sel, poivre
  • 1 échalote
  • 3 c. à s. de vinaigre de cidre
Éplucher les pommes de terre. Couper éventuellement en deux ou quatre pour qu'elles fassent toutes à peu près la même taille. Rincer les soigneusement. Cuire dans de l'eau bien salée 10 minutes à partir de la reprise de l'ébullition. 
Passer sous l'eau froide pour arrêter la cuisson. Il ne faut pas que les pommes de terre soient trop tendres. 
Lorsque les pommes de terre sont bien froides, préparer la sauce. 
Mélanger le yaourt, la moutarde, le persil et le vinaigre. Rincer les pommes et tailler en 16 lamelles (pas besoin d'éplucher si elles sont bios, cela apporte de la couleur). Ciseler l'échalote (je me la raconte un peu depuis que j'apprends plein de chose à L'atelier). Mélanger la pomme aux pommes de terre et à l'échalote. Verser la sauce et poivrer généreusement. Garder au frais jusqu'au moment de servir. 
La salade de pommes de terre, à prendre en photo par contre, ce n'est pas vraiment ça, mais j'éspère tout de même que cela plaira à notre chercheuse de potatoes salads

jeudi 15 mai 2008

Salade du moment

Je sais que la salade du moment est aux pommes de terre, mais ne vous inquiétez pas, cela viendra aussi. En attendant, une petite salade vite préparée, très rafraîchissante que j'affectionne particulièrement par temps chauds. Encore maintenant, mes goûts évoluent et mon palais se fait à des saveurs encore peu appréciées quelques mois auparavant. C'est ainsi qu'après avoir détester la féta plusieurs années, j'en suis tombée folle! Je l'aime particulièrement avec de la pastèque ou du melon, de la menthe et une belle rasade de poivre. C'est aussi bon en salade qu'en apéritif sur des petites brochettes, ce qui change des tomates cerise/mozzarella… Mon campanier m'ayant approvisionné en melon, les températures étant montées en flèches, il n'en a pas fallu plus pour me pousser au crime de la simplicité gourmande! 

Par personne:
  • 1/2 melon
  • 50 g de féta
  • quelques feuille de menthe
  • poivre
Tailler le melon en cubes. Faire de même avec la féta. Mélanger ensemble avant d'ajouter la menthe ciselée à la dernière minute. Saupoudrer de poivre fraîchement moulu et déguster aussitôt. 

dimanche 11 mai 2008

Prendre le temps de tout…


Quand je suis en congé, je fais les boutiques. Et contrairement à ce que certains pourraient croire, pas seulement des boutiques de chaussures… (je voudrais bien, mais ma bourse ne me le permet pas, généreux donateur si tu lis ce blog?) Quoiqu'il en soit, je me suis autorisée un petit tour chez kioko, et je ne l'ai pas regretté: j'ai trouvé mon oshibako pour sushi! Ainsi que la poêle carrée pour laquelle je me déplaçais. Evidemment, j'en ai profité pour faire quelques emplètes, histoire de ne pas revenir les mains trop vides: wasabi, ciboule, pâte de haricot rouge aux marrons… C'est agréable de prendre le temps de temps en temps, et donc de faire des sushis, mais pour ne pas lasser l'homme à qui j'ai fait manger beaucoup de sushis de poisson ces derniers temps, j'ai fait des sushis à l'omelette roulée, délicieuse seule, mais sublimée par le riz. Murielle, j'espère que cette recette fera le bonheur de ton escale au Japon…

Pour l'omelette:
  • 3 oeufs
  • 1 c. à c. de shoyu
  • 6 cl de bouillon
  • 1 c. à c. de vinaigre de riz
  • 1 c. à c. d'huile d'olive
Battre tous les ingrédients sauf l'huile. Graisser la poêle et verser une petite louche d'oeufs. Lorsque l'omelette se solidifie, rouler en ramenant vers soi. Continuer ainsi jusqu'à épuisement en laissant à chaque fois les oeufs crus glisser sous le rouleau d'omelette cuite. Laisser refroidir et couper en tranches pour les sushis.


J'ai accompagné mes sushis de salade verte, parce qu'il fait décidément très beau ce week end et de carottes au miso de Cléa, mais n'ayant pas de pignons sous la main, je les ai faites avec des pépins de courges, un délice!
  • 1,5 cup de riz rond blanc
  • 1 c. à s. de vinaigre de riz
  • 1 c. à s. de shoyu
  • 1/2 feuille de nori
  • 1 omelette roulée
Faire cuire le riz au rice coker. Lorsqu'il est cuit, l'éventer et ajouter le vinaigre et la sa chaque uce de soja. Mouiller les mains et faire des sushi pressés. Placer une lamelle d'omelette sursushi et entourer d'une bandelette d'algue. Servir avec une feuille de wasabi…


vendredi 9 mai 2008

Rôti de canard

Un plat pour impressionner des invités? Il commence à faire un peu chaud pour un osso bucco, le tajine devient vraiment un trop grand classique chez moi, les curry, je n'en parle pas… Le canard est tout approprié, surtout présenté comme un rôti avec une surprise à l'intérieur… 


  • 2 filets de canard
  • 50 g de pâte d'abricot
  • 2 c. à c de moutarde à la noisette et à la muscade (maille collector)
  • 5 cl de vinaigre de tomate
  • sel, Piment d'Espelette
Placer les filets de canard côté chair face à vous. Poivrer et saler. Tartiner de moutarde et de purée d'abricot. Superposer les filets l'un sur l'autre en gardant le gras à l'extérieur. Ficeler comme un rôti. Laisser reposer 2 heures au frais. 
Préchauffer le four à 210°C. 
Dans une cocotte chaude saisir le rôti sur toutes ces faces. Lorsque le rôti est bien colorer, couvrir la cocotte et enfourner 20-30 minutes à 210°C en retournant à mi cuisson. Sortir le canard de la cocotte, couvrir de papier aluminium et laisser reposer 15 minutes. Dégraisser la cocotte et déglacer avec 2 c. à s. de vinaigre de tomate et un petit verre d'eau. 
Trancher le canard en fines tranches et réchauffer dans le jus de déglaçage. Servir sans attendre avec du riz demi complet. 

mercredi 7 mai 2008

Le pain des gens sains

Encore une recette qui a bien faillit vous échapper... Mais j'ai réussi à ne pas tout manger d'un coup. Ce pain 100% levain a été accommodé avec des choses très différentes en passant par le brie, le reblochon, les carottes de Cléa, des steaks de soja... Bref, il a été très apprécié pour son côté sucré/salé tout autant que pour sa longue conservation, le tout avec comme excuse un pain plein de bienfaits, satisfaisant aux exigences des toute personne soucieuse de son bien être, parce que ce pain est enrichi en son de blé.

  • 200 g de levain
  • 460 g de farine T110
  • 40 g de son de blé
  • 6 pruneaux coupés en 3
  • 2 c. à c. de sel
  • 290 ml d'eau
Mélanger la farine avec le sel et le son. Ajouter le levain et commencer le pétrissage. Progressivement incorporer l'eau et pétrir jusqu'à ce que la pâte soit souple, homogène et non collante. Ajouter alors les pruneaux coupés en 4.
Laisser lever sous un torchon pendant une nuit. Rompre la pâte et former une boule de pain. Placer dans une cocotte chemisée de papier cuisson et laisser lever sous un torchon 3 à 4 heures.
Incer le pain et enfourner la cocotte avec son couvercle dans le four froid. Cuire à 240°C pendant 50 minutes. Laisser reposer le pain sur une grille jusqu'à complet refroidissement.

dimanche 4 mai 2008

Quelque chose de nouveau dans mon saumon, et les aubergines de Cléa

Le saumon a été très cuisiné ces derniers temps dans ma cuisine, et je m'en voudrais de lasser l'homme avec mes lubies en matière d'assaisonnement de poisson (sauce soja, jus d'orange et miel). Les légumes que je servais avec le poisson étant déjà en-misotés (j'aime bien inventer des mots), j'ai délaissé la sauce de soja pour d'autres saveurs, plus orientales, de l'huile de sésame et du vinaigre de tomate, condiment excellent découvert à L'atelier qui me permet de sortir un peu d'une autre lubie en matière de vinaigre: le balsamique que j'aime savourer seul sur du pain (je vous assure, je n'ai aucun problème d'estomac)…


  • 2 pavés de saumon
  • 1 c. à s. d'huile de sésame
  • 2 c. à s. de vinaigre de tomate
  • Sel, poivre
Préchauffer le four à 200°C.
Mélanger le vinaigre de tomate et l'huile de sésame. Verser sur les pavés de saumon, saler et poivrer. Cuire 10 minutes (15 si votre four neuf de 6 mois a décidé de ne plus fonctionner!).
J'ai servi ces pavés de saumon avec du riz (assaisonné de sauce soja pour moi) et d'aubergines au miso du dernier livre de Cléa.

Une fois encore, un franc succès, mais ça ne m'étonne même plus. Je pense me décider ce week end pour l'umebosis, mais vue son prix élevé, le fait de ne pas l'aimer m'effraie un peu, si quelqu'un pouvait me convaincre…?
Petite précision suite aux commentaires de La boîte à sardines: la recette des aubergines au miso est disponible dans le dernier livre de Cléa. Dans le respect de l'auteur et n'y ayant apporté aucune modification, je ne vous la livre pas en espérant que cela vous mettra l'eau à la bouche et que comme moi, vous courrez acheter ce livre

jeudi 1 mai 2008

Clafoutis à la rhubarbe

Je me rends compte en ce premier Mai que je n'ai pas beaucoup publié en Avril, du moins pas autant que d'habitude, mais le temps semble m'échapper en ce moment (travail, toujours plein de projets en cours, ménage)… A vrai dire les jours fériés qui se profilent à l'horizon seront les bienvenus et je compte bien en profiter pour me reposer, prendre soin de ma maison et voir des gens! D'un autre côté, ce n'est pas parce que je ne publie pas d'articles que je ne cuisine pas, la plupart du temps ce sont surtout les images qui me manquent, parce que pour le coup quand je rentre à une heure avancée, que je trouve le temps et l'imagination de faire quelque chose de bon, de sain, et d'assez rapide, je n'ai plus le courage de sortir mon appareil photo et de faire une jolie mise en place. C'est comme ça que vous avez raté les premières fraises enyaourtées, le premier pain 100% levain, les petits pains sans pétrissage abricots/romarin, la terrine de chou fleur aux châtaignes, le fondant citron amande, les artichauts violets confits au shoyu, courgettes et fenouil… 
Je penserais peut être à mettre en ligne les recettes sans photographies si quelques unes vous interpellent… 
Le clafoutis à la rhubarbe a bien failli échappé à la gloire lui aussi, mais il était tellement bon, que je ne me sentais pas le coeur de le garder dans l'ombre, après plusieurs évocations, le voici donc, sauvé de ma petite cuiller in extremis.
  • 800 g de rhubarbe épluchée
  • 50 g + 2 c. à s. de sucre
  • 350 ml de lait d'amande
  • 2 oeufs
  • 30 g de poudre d'amande
  • 100 g de farine de riz complet
Couper la rhubarbe en tronçons après l'avoir épluchée et saupoudrer de 2 c. à S. de sucre. Faire macérer 2 heures. 
Mélanger les oeufs et le lait d'amande. Ajouter la farine, le sucre et les amandes en poudre. (Je passe généralement le tout en mixer plongeant, ce qui évite les grumeaux et fait gagner un temps trop précieux…)
Répartir la rhubarbe dans un plat à gratin. Verser la préparation de clafoutis sur les fruits et enfourner 30 minutes à 210°C. Laisser refroidir avant de couper et servir à température ambiante.