lundi 31 mars 2008

Le pain des certitudes…

Au dernier salon où j'ai réussi à traîner l'homme, je me suis acheté des mirabelles séchées, un délice dont j'ai fait un pain au son de blé délicieux, mais trop vite dévoré pour vous le montrer. Par contre, cela m'a rappelé que j'avais aussi de beaux pruneaux bien moelleux dans mes placards dont je fais en ce moment l'inventaire. Les pruneaux et la châtaigne vont vraiment bien ensemble, j'en avait déjà l'intuition, maintenant j'en ai la certitude…
  • 400 g de T110
  • 100 g de farine de châtaigne
  • 10 pruneaux dénoyautées
  • 2 c. à c. de sel
  • 250 g de levain
  • 1/2 c. à c. de levure
  • 260 g d'eau
Mélanger les farines, le sel, la levure et le levain. Ajouter l'eau progressivement pour obtenir une pâte souple et homogène. Ajouter alors les pruneaux coupés en morceaux et laisser lever 2 heures. Rompre la pâte et former une boule. Placer dans la cocotte chemisée de papier cuisson. Laisser lever 12 heures au frais. Inciser le pain et enfourner couvert dans le four froid. Cuire 50 minutes à 240°C. Laisser refroidir sur une grille.

dimanche 30 mars 2008

Cake souvenir de carnaval!

Non, mon cake n'est pas déguisé, moi non plus et pourtant… 
Je ne sais pas si vous avez des souvenirs de carnavals ou de toro de fuego, attraction des mes étés passés, où les batailles de confettis sont reines? Ce qu'il faut retenir de ces manifestations en dehors des fous rire et des repas de confettis, c'est le déshabillage sur le paillasson pour éviter de répandre des confettis partout, le tout sans trop de bruit à une heure avancée de la nuit… En général malgré des efforts surhumains, on retrouve toujours un ou deux confettis bien planqués dans le T-shirt. 
Là, vous devez sans doute vous demander où je veux en venir? Peut être y verrez vous plus clair si je vous dis que mon cake est au pavot… 
Si vous avez un peu de coeur, vous compatissez donc à mon malheur… Eh oui, je l'ai fait, j'ai renversé à 21h30 mon sachet tout neuf de pavot après en avoir utilisé seulement 3 cuillers à soupe… J'en ai retrouvé dans mes chaussettes, mes bottes ayant offert à ces petites graines vicieuses une entrée idéale. 
  • 200 g de crème
  • 3 oeufs
  • 150 g de sucre
  • 200 g de farine
  • 1 sachet de levure
  • 1 citron
  • 3 c. à s. de pavot
Battre la crème et le sucre. Ajouter les oeufs un à un, puis la farine et la levure. Zester le citron et ajouter à la pâte avec le pavot. Couler la préparation dans un moule à cake chemisé de papier et cuire 50 minutes à 190/200°C. 
Laisser refroidir sur une grille. 

jeudi 27 mars 2008

Pour encombrer mes placards…

Vous commencez à y être habitués maintenant, mon anniversaire approchant, on me demande de plus en plus régulièrement "tu veux quoi pour ton anniversaire". Les heureux donateurs me connaissant savent parfaitement que je suis une perpétuelle insatisfaite préfèrent donc tâter le terrain, lorsqu'ils ne me demandent pas carrément de faire une liste. Je me plie une fois de plus à ce petit jeu, bien que je préfère les surprises, encore faut-il qu'elles me plaisent… Oui je sais je suis une E.....euse! (comptez les points, vous trouverez le mot).
Voici en vrac et sans hiérarchie ce dont j'ai envie là tout de suite maintenant:
Voilà, c'est pour l'instant tout ce qui me passe par la tête, en gros vous l'aurais compris, mon souhait le plus cher: gagner au loto!
Sans rire, je fais un gros effort pour ne pas m'acheter les livres…

mercredi 26 mars 2008

L'heureux mariage des airelles et du chocolat blanc dans une tresse briochée

Les fruits rouges et le chocolat, voilà un mariage qui fonctionne généralement plutôt bien, je n'ai donc pas pris beaucoup de risque en unissant ces deux ingrédients dans une brioche. J'aurais bien fait des escargots aux raisins mais voilà, je n'avais vraiment pas le temps de faire une crème pâtissière… Finalement, c'est assez réussi je trouve, cela a fait de bons petits déjeuners pour ce week end prolongé… Ah, grasse matinée, sport, amis et famille depuis trop longtemps délaissés, que de bonnes choses…
  • 350 g de farine T45
  • 1 c. à s. de sucre complet
  • 1 c. à c. de levure
  • 3 poignées de pépites de chocolat blanc
  • 3 poignées d'airelles
  • 130 ml de lait
  • 40 g de beurre
  • 1 oeuf
  • 1 pincée de sel
  • 1 c. à s. d'eau de fleur d'oranger
Mélanger la farine, le sucre, le sel et la levure. Ajouter l'oeuf, l'eau de fleur d'oranger et pétrir en ajoutant le lait. Lorsque la masse est souple et homogène, ajouter le beurre et pétrir jusqu'à ce que la pâte ne soit plus grasse. Laisser lever 1h30 au chaud. Rompre la pâte et ajouter les pépites de chocolat et les airelles. Couper en deux et tresser. Laisser lever 45 minutes. Passer un peu de lait sur la brioche et cuire à 180°C pendant 20/25 minutes. Laisser refroidir sur une grille.

mardi 25 mars 2008

La folie du "home made" s'est emparée de moi

Je suis en pleine folie de pâte! En fait, je suis surtout en pleine folie de "je veux savoir ce qu'il y a dedans, et le meilleur moyen pour cela c'est de le faire soi-même". Je dois dire que vraiment faire ses pâtes soi même c'est très facile, je vais pouvoir envisager tous les mélanges possibles et imaginables... Ici les pâtes étant déjà parfumées, j'ai fait simple: de la crème. C'était très bon, même si l'homme n'a pas identifié le curry...

  • 100 g de semoule de blé complète
  • 1 oeuf
  • une pincée de sel
  • 1 c. à C. d'huile d'olive
  • 2 c. à c. de curry en poudre
Mélanger la semoule de blé, le sel, le curry. Ajouter l'huile et l'œuf et pétrir en ajoutant assez d'eau pour obtenir une pâte souple et homogène. Laisser reposer à couvert 30 minutes. Couper en quatre pâtons et passer au laminoir en resserrant progressivement. Passer ensuite au laminoir à tagliatelles. Laisser reposer 30 minutes. Cuire quelques minutes dans de l'eau bouillante. Servir avec juste un peu de crème réchauffée dans la casserole de cuisson de pâtes.

samedi 22 mars 2008

Makrouds sains et gourmands

Je ne sais pas si je vous l'ai déjà dit, mais la friture et moi ne sommes vraiment pas amies; je ne mange d'ailleurs pas de frite… Alors autant vous dire que faire frire quelque chose dans ma micro cuisine sans hotte et sans la possibilité d'ouvrir les fenêtres plus de 5 secondes avec le temps qu'il fait est tout simplement impossible. Ce n'est pas grave parce que chez moi, les makrouds sont cuits au four et non dans un bain d'huile. Voilà qui satisfera l'homme et sa ligne, moi je préfère m'en tenir aux hamentashens. Une fois encore le perpétuel conflit entre sépharade et ashkénaze qui règne chez moi se trouve illustré dans ma cuisine… 


  • 1,5 cup de semoule de blé fine
  • 1/4 de cup d'huile
  • 1/8 cup de beurer fondu
  • 1 c. à s. eau de rose
  • pâte d'abricot
  • sirop de sucre
Mélanger la semoule, l'huile, le beurre et l'eau de rose. Ajouter juste assez d'eau pour former une boule de pâte homogène. Séparer en deux et former deux boudins. Dessiner un fossé sur chaque et placer un boudin plus petit de pâte d'abricot. Refermer et souder bien. Rouler pour s'assurer de l'étanchéité du boudin de makroud. Découper et placer sur une plaque. Enfourner 20 minutes à 180°C. Réaliser un sirop de sucre et tremper les makrouds dès la sortie du four. Laisser refroidir et parsemer de sésame. 

vendredi 21 mars 2008

Pain orge et tournesol

Voici un pain totalement improvisé mais vite dégusté, je n'ai pu sauver qu'un seul morceau pour la photo…
Bon, il n'était pas totalement improvisé non plus, l'idée de départ était tout de même de faire un pain à l'orge. Pour être plus précise, je voulais faire une boule de pain à l'orge avec un tourbillon de pavot mais voilà, au moment d'aplatir ma pâte et de la rouler avec le pavot, j'ai eu la flemme… Les graines de tournesol me tendaient quasiment les bras, j'ai foncé.

  • 400 g de farine T110 d'épeautre
  • 100 g de farine d'orge
  • 3 poignées de graines de tournesol
  • 2 c. à c. e sel
  • 1/2 c. à c. de levure
  • 250 g de levain
  • 260 ml d'eau tiède
Mélanger les farines, le sel et la levure. Ajouter le levain et pétrir en incorporant l'eau. Lorsque la pâte est souple et non collante, laisser lever 2 heures au chaud. Rompre la pâte et ajouter les graines de tournesol. Former une boule et placer dans une cocotte chemisée. Laisser lever 45 minutes. Inciser le pain et enfourner la cocotte avec le couvercle dans le four froid. Cuire 50 minutes à 240°C.
Laisser refroidir sur une grille.

jeudi 20 mars 2008

Lasagnes intégralement maison, et végétariennes en plus ;-)

A ceux qui pourraient croire que parce ce que je travaille je n'ai pas le temps de faire tout plein de choses home made, je dédie ce billet.
Pour information, je continue à faire mon pain à raison de deux par semaine ainsi que mes yaourts, bien que je n'ai pas trop innové ces derniers temps ce qui explique l'absence de nouvelles recettes laitières.
Mais comme je suis un tantinet excessive, je plonge maintenant à corps perdu dans les pâtes maison! Faut dire que L'atelier des Chefs est un vrai pousse au crime pour une acheteuse compulsive telle que moi... Me voilà donc avec deux laminoirs: un pour les lasagnes et raviolis, un autre pour les tagliatelles (le second supposant de toute façon le premier)...
Je me suis donc lancée dans la réalisation de pâtes et lasagnes maison, la recette ci-dessous m'ayant permis de réaliser un plat de lasagnes pour 2 et des tagliatelles pour une personne, accompagnées de sauce au curry...

Pour les lasagnes:
  • 100 g de semoule de blé dur fine
  • 1 œuf
  • sel
  • 1 c. à c. d'huile d'olive
  • un peu d'eau
Mélanger la semoule de blé avec le sel, l'œuf et l'huile. Ajouter juste assez d'eau pour former une boule de pâte un peu ferme. Laisser reposer 30 minutes, puis passer séparer en 4 boules. Passer chacune d'elles au laminoir plusieurs fois en serrant au fur et à mesure. Couper des feuilles régulières. Poser sur un torchon un peu fariné et laisser reposer jusqu'à la mise en oeuvre.

Pour la béchamel
  • 400 ml de lait
  • 2 cc. à s. de farine T65
  • 2 c. à s. d'huile d'olive
  • muscade
Faire chauffer l'huile et la farine. Lorsque le mélange crépite, ajouter progressivement le lait et la muscade. Laisser chauffer jusqu'aux premiers bouillons et ôter du feu. Réserver.

Pour la garniture
  • Epinards
  • 100 g de féta
  • 20 cl de coulis de tomate
Faire tomber les épinards dans une poêle. Réserver. Emietter la féta grossièrement avec les doigts.
Disposer une couche d'épinards au fond d'un moule carré. Verser du coulis de tomates un peu de féta et placer une première couche de lasagne. Recommencer cette opération 2 ou 3 fois en terminant par une couche de lasagne et de la féta.
Recouvrir de béchamel et cuire 30 minutes à 200°C.

mercredi 19 mars 2008

Des muffins en technicolor

Je suis née à l'ère de la télévision couleur et je ne me rappelle par conséquent pas du nom originel des M&m's et autres Twix, respectivement appelés Treets et Raiders… Celui qui s'en rappelle fort bien c'est l'homme, lui qui a connu la télévision en noir et blanc… Nostalgique de son enfance, il est tombé par hasard sur Service Public (émission passionnante de France Inter que je n'écoute maintenant plus qu'en différé, le direct se tenant le matin vers 10h) consacré aux produits disparus de notre quotidien.
J'avais depuis longtemps l'intention d'écouler un paquet de M&m's dans des muffins, l'occasion était donc toute trouvée. Ces confiseries n'étant pas tellement ma tasse de thé, j'ai décidé à mon tour de retomber en enfance avec un peu de cassis, mon parfum préféré de glace lorsque j'étais petite, comme quoi, les enfants n'aiment pas seulement la fraise, la vanille et le chocolat…
  • 100 g de farine T65
  • 50 g de poudre d'amande
  • 50 g de sucre complet
  • 160 g de crème d'amande
  • 1/2 sachet de levure
  • 1 pincée de bicarbonate
  • 1 pincée de sel
  • 1 oeuf
  • 3 cuillers à soupe de confiture de cassis
  • 3 poignées de M&m's
Mélanger le sucre, la farine, les amandes, la levure, le bicarbonate et le sel. Mélanger dans un autre récipient la crème d'amande et l'œuf. Mélanger sans trop de précautions les deux préparations. Répartir dans 6 empreintes à muffins et répartir la confiture de cassis dans 3 d'entre elles et les M&m's dans les autres. Cuire 20 à 25 minutes à 200°C.

mardi 18 mars 2008

De la douceur au déjeuner…

Chez moi pas de saison pour la soupe, j'en consomme tout le temps, seuls les légumes cuisinés varient. Voici sans doute le dernier potimarron de l'hiver, alors je ne voulais pas le noyer avec plein d'autres légumes et fruits.
Juste relevée de navet et épaissie de flocons de quinoa, voici une soupe toute douce en bouche à la texture régressive à souhait...


  • 1 potimarron
  • 1 navet
  • 2 poignées de flocons de quinoa
  • sel au basilic
Couper le potimarron et ôter les pépins et la majorité de la peau. Couper en morceaux et placer dans une cocotte avec le navet peler en morceaux de même taille. Ajouter les flocons de quinoa et couvrir d'eau. Porter à ébullition et laisser mijoter à couvert à feu moyen jusqu'à ce que les légumes soient tendres .Mixer et servir avec du sel au basilic, un de mes nouveaux gadgets alimentaires...
Merci les boîtes hermétiques qui me permettent d'emporter cette soupe au boulot, un vrai plaisir au quotidien :-)

lundi 17 mars 2008

Barre aux céréales saines et gourmandes

Lorsque je vois une recette alléchante sur un blog, je la note toujours dans un coin de ma tête et elle y reste jusqu'à réalisation. Parfois, elle y reste même longtemps…
Pas le temps cette semaine de faire une brioche à l'homme mais me refusant à le laisser livré seul à lui même et à ses princes pour le petit déjeuner, je me suis dit qu'une recette saine et rapide s'imposait: Cléa m'est donc apparue tout naturellement.
  • 160 g de flocons d'avoine
  • 160 g de lait
  • 3 c . à s. de sirop de riz
  • 2 c. à s. d'huile de noisette
  • 2 poignées de pépites de chocolat
  • 3 c. à s. de confiture d'abricot
  • 2 c. à s de cacao en poudre
  • 1 poignée d'airelles
  • 30 g de graines (sésame, graines de tournesol)
Faire tremper les flocons avec le lait pendant 10 à 15 minutes. Ajouter tous les ingrédients sauf la confiture. Tasser dans moule carré tapissé de papier sulfurisé. Recouvrir de confiture d'abricots et enfourner à 180°C pendant 30 minutes. Couper en barres et replacer au four 10 minutes. Laisser refroidir complètement avant de déguster.
J'ai conservé ces barres aux céréales dans une boîte hermétique plusieurs jours au frigo sans problème.

dimanche 16 mars 2008

Un curry mijoté avec du veau dedans…

L'homme m'a piégé: il m'a fait appelé une amie pour que nous convenions ensemble d'une date pour une aller chez elle, mais il s'agissait en fait d'une invitation à dîner chez moi… J'ai cogité toute la semaine pour trouver l'idée de génie qui me permettrait d'organiser un repas digne de ce nom, tout en rentrant chez moi toute la semaine à 20h? Le plat mijoté, ça marche à tout les coups, mais je ne vais pas servir du tajine à tous mes invités? Le poulet au curry, c'est trop simple, les gens sont habitués à mieux quand ils viennent chez moi: je sais, un plat mijoté façon curry. Réalisation la veille pour plus de saveurs et de tranquillité. J'en ai un peu voulu à l'homme, mais finalement, j'ai relevé un défi et j'ai passé une bonne soirée avec notre amie et son nouveau chéri… 
  • 750 g d'épaule de veau en morceaux
  • 4 c. à s. de lait de coco
  • 3 c. à c. de curry en poudre
  • 2 poignées d'oignons surgelés
  • 2 courgettes
  • 3 carottes
  • sel, piment d'Espelette
Faire revenir les oignons dans une cocotte huilée. Ajouter la viande et faire dorer sur toutes les faces. Saupoudrer de curry et ajouter les carottes taillées en rondelles biseautées et les courgettes émincées. Couvrir d'eau et laisser mijoter à couvert 1h, ou 2 ou plus. Laisser refroidir et placer au frais. 
Le lendemain, dégraisser un peu le bouillon figé et faire réchauffer sur feu doux, 30 minutes ou plus. Juste avant de servir, ajouter le lait de coco et porter à frémissements. Servir avec du riz. 

samedi 15 mars 2008

Le vrai quatre quarts, au beurre!

Plus ça va, moins j'aime le beurre. En fait, je n'ai jamais trop aimé ça, les pâtes au beurre me sont inconnues, les tartines et sandwichs encore plus (d'où de grandes difficulté pour trouver des sandwichs à mon goût, car point de mayonnaise à mon palais non plus…). Pour conclure, je n'ai jamais apprécié le beurre que cuit dans les pâtisseries, mais son goût me déplaît de plus en plus, peut être parce que pour faire authentique, la tendance a voulu en mettre partout et à toutes les sauces? Pour tout dire, la seule consommation de beurre qui trouve encore grâce à mes yeux, c'est le beurre tel que je le mangeais enfant chez "ma copine" de 10 jours plus jeune que moi et qui me supporte depuis la maternelle (à presque 24 ans, ça commence à faire…!). Le truc: du beurre salé tartiné sur de la baguette tranchée dans l'épaisseur, le tout passé sous le grill… C'est juste le paradis! Je m'arrête là, l'eau me monte à la bouche. 
Et là, je t'imagine déjà cher lecteur te demander pourquoi je m'égare et pourquoi je ne parle pas plutôt de mon quatre quarts? D'accord j'y viens. Je n'aime pas trop le beurre, mais l'homme si et parfois, mes ersatz le lassent. Et malgré tout l'odeur d'un gâteau au vrai beurre me plaît bien, alors tant pis s'il est 10 heures du soir… 

  • 3 oeufs
  • 180 g de farine T65
  • 180 g de sucre complet
  • 180 g de beurre
  • 1 sachet de levure
  • 1 bouchon de rhum
  • 3 poignées de fruits confits
  • 1 poignées d'amandes effilées
Battre en crème le beurre et le sucre. Ajouter les oeufs un à un. Mélanger la farine et la levure et ah-jouter avec une pincées de sel. Ajouter les fruits confits et le rhum et verser dans un moule à cake. Répartir les amandes et enfourner dans le four chaud à 180°C pendant 50 minutes. 

mercredi 12 mars 2008

Pain gris aux airelles

L'homme a décidé que mes pains à la farine de châtaigne étaient gris? Je ne sais pas pourquoi?Ni pour quelle raison il trouve que je ne fais que ça? Quoiqu'il en soit, ces pains sont devenus les pains gris, mais bons. De plus il a particulièrement aimé cette version aux airelles avec du fromage. Il faut dire que l'alliance airelle/noisette/châtaigne fonctionne parfaitement bien, je l'ai maintes fois réalisé pour les biscuits d'automne de Valérie Cupillard. (peut être une recette à suivre…)
  • 100 g de farine de châtaigne
  • 400 g de T110 d'épeautre
  • 250 g de levain
  • 2 c. à c. de sel
  • 1/2 c. à c. de levure
  • 250 g d'eau tiède
  • 3 poignées d'airelles
  • 2 poignées de noisettes
Mélanger les farines avec le sel et la levure. Ajouter le levain et pétrir en incorporant l'eau progressivement. Lorsque la pâte est souple et non collante, ajouter les airelles et les noisettes. Couvrir et laisser lever 1h30. Rompre la pâte et former une boule à placer dans une cocotte chemisée de papier. Placer au frais à couvert pendant 12 heures. Le lendemain, inciser le pain et enfourner à froid dans un four.
Cuire 50 minutes à 240°C.
Laisser refroidir sur une grille.

mardi 11 mars 2008

Variation autour d'un thème: le fromage (2)

Pour poursuivre mon repas fromagesque: des verrines, originellement au fromage de chèvre dans le livre de Cléa, mais voilà l'homme et moi n'aimons pas le chèvre. Comme cette recette me faisait quand même drôlement envie, j'ai adapté, et c'était vraiment bon. 

  • 100 g de féta
  • 50 ml de crème d'amandes
  • 100 ml de lait
  • 2 g d'agar-agar
Ecraser la féta avec la crème d'amande. Faire chauffer le lait avec l'agar-agar et maintenir à ébullition 30 secondes. Mélanger les deux préparation, poivrer et couler dans 6 minies verrines. Laisser prendre au frais 1 heure. 

Servir avec une vinaigrette au miel:
  • 1 c. à c. de miel
  • 2 c. à s. de vinaigre de cidre
  • 3 c. à s. d'huile de noix
Accompagnées d'une salade d'endives assaisonnées de la même vinaigrette, ces verrines étaient tout à fait délicieuses… 

lundi 10 mars 2008

Variation autour d'un thème: le fromage (1)…

Nous ne sommes pas très fromage à la maison mais tant qu'il s'agit de camembert, brie, comté, féta, mozzarella ou ce genre de chose, on aime vraiment bien.
J'avais organisé un apéritif samedi soir et les apéritifs ne se résumant jamais chez moi à des cacahuètes j'avais fait en sorte de satisfaire mon invitée montagnarde. Malheureusement, le rendez vous a été reporté, transformant les quelques minis mets préparés en grignotage d'amoureux devant les victoires de la musiques. Soirée musicale et gustative réussie avec toujours un peu d'émotion quand apparaît la silhouette de mon frère auto-proclamé frère fromage…
Cette soirée sous le signe du fromage a commencé avec quelques gougères, accompagnées de verrines à la féta et d'une galette franc-comtoise.

Gougères au comté
  • 3 oeufs
  • 100 g de farine
  • 50 g de beurre
  • 100 g d'eau
  • sel, piment d'Espelette, muscade
  • 60 g de comté
Faire bouillir le beurre mélangé au piment, au sel et à la muscade avec l'eau. Ajouter la farine et former une boule. Assécher un peu la masse en reportant sur le feu quelques instants. Ajouter les oeufs un à un et mélangeant bien entre chaque ajout. Couper le compté en petits cubes et mélanger à la préparation de pâte à choux. Garnir une poche de cette pâte et coucher les choux sur une plaque. Cuire 15 minutes à 210°C.

dimanche 9 mars 2008

Cake pour les indécis…

Non, non, je ne me lance pas en politique, pas d'ouverture, pas de compromis rien du tout, je le dis haut et fort, il ne faut rien lâcher! Sauf en cuisine où il faut parfois être capable de satisfaire tous les goûts. Ce cake remplit parfaitement sa tâche: ni trop sucré, ni trop gras, plein de bonnes choses et des éléments faits pour séduire les deux palais qui régentent mon petit foyer. 
  • 100 g de T80
  • 50 g de farine de châtaigne
  • 3 c. à s. de sirop d'agave
  • 1 yaourt de brebis
  • 50 g de lait
  • 1 banane
  • 2 c. à c. de levure
Mélanger les farines avec la levure. Ajouter le yaourt, le lait, 2/3 de la banane écrasée et le sirop d'agave. Verser la préparation dans un moule à cake et disposer le reste de la banane en fines rondelles. Cuire à 180°C pendant 25 minutes. 
Pas de photo pour ce cake indécis qui a remporté tous les suffrages. Et n'oubliez pas d'aller voter… 

samedi 8 mars 2008

Tajine de veau aux poires

Le tajine c'est le plat facilement réussi mais qui ne prend pas trop de temps en impressionnant toujours les invités. L'homme en ayant assez du poulet, j'ai opté pour du veau cuit avec des poires, du miel, des épices et des amandes, un vrai succès… Le tajine n'étant plus vraiment original, je l'ai servi avec une demie courge butternut par personne, le campanier m'en ayant fourni de mignonnes toutes petites (il faut bien savoir surprendre ses invités)…
  • 750 g d'épaule de veau
  • 2 poires pas trop mûres
  • 1 oignon
  • 3 poignées d'amandes effilées
  • 1 à 2 c. à s. de miel
  • sel
  • coriandre
  • cumin
  • curcuma
  • raz el hanout
  • piment d'Espelette
  • huile d'olive
Faire dorer l'oignon émincé et la viande sur toutes ses faces. Saupoudrer d'épices au goût, saler et poivrer. Ajouter les poires coupées en dés, le miel et 2/3 des amandes. Mouiller à hauteur, porter à ébullition, couvrir et laisser mijoter plusieurs heures si possible. Le mieux étant de préparer ce plat la vaille pour le lendemain. Au moment de servir, ajouter les amandes restantes. 

vendredi 7 mars 2008

Burger végétarien aux champignons

Après les agapes du week end dernier, j'ai eu envie de faire découvrir à l'homme une autre sorte de hamburger: celui des végétariens. Il a beaucoup aimé, ce qui me flatte, et j'en profite pour préciser que ne pas manger de viande ne signifie pas manger du riz et des légumes sans saveur ni accommodement!
  • 1 steak de soja aux champignons
  • 1 pain à hamburger
  • 1 tranche de mozzarella
  • 2 feuilles de salade
  • chutney de mangue (recette à venir)
  • confiture d'oignon
Faire cuire le steak de soja dans une poêle un peu huilée. Toaster les deux faces du pain à hamburger. Tartiner la tranche inférieure de confiture d'oignon, placer une feuille de salade, le steak de soja, la tranche de mozzarella, de la salade et du chutney avant e refermer avec le pain du dessus. Servir tout de suite accompagné de salade verte.

jeudi 6 mars 2008

Tout ce qui est petit est gentil, ou les pains adorables…

Ma grand-mère qui n'était pas grande disait souvent "tout ce qui est petit est gentil". J'ai repensé à cela lors de mon dernier cours de gym, pour être plus précise lors de ma dernière séance de torture où mes jambes servaient de poids! Comme a dit le coach de taille modérée et finalement pas très gentil avec mes pauvres cuisses: "il faut bien payer l'avantage d'être grand un jour, plus on est grand, plus ça fait mal". J'ai toujours pensé que les profs de sport étaient un peu sadiques mais si l'on regarde les choses d'un autre point de vue, cette séance m'a finalement été plus bénéfique qu'aux autres participants plus petits… En somme, j'avais vraiment bien mérité un petit pain.
  • 500 g de farine complète aux céréales
  • 250 g de levain liquide
  • 2 c. à c. de sel
  • 3 poignées de "grains d'avoine"
  • 1/2 c. à c. de levure
  • 260 g d'eau tiède
Mélanger la farine, le sel et la levure. Ajouter le levain et pétrir en incorporant l'eau jusqu'à ce que la pâte ne soit plus collante et soit souple. Ajouter les graines et laisser lever 2 heures au chaud. Rompre la pâte et couper en 16 morceaux. Laisser lever sur une plaque 45 minutes. Inciser les pains et enfourner dans le four préchauffer à 220°C. A l'aide d'un spray d'eau mouiller les pains et le four et fermer aussitôt. Cuire 15 minutes. Laisser refroidir sur une grille.

mercredi 5 mars 2008

Pain vert au levain

Non, je n'ai rien fumé mais je vous jure que mon pain a une couleur un peu verdâtre. Il n'est pas moisi pour autant puisque c'est tout simplement la farine que j'ai mis dedans qui était verte qui lui a donné cette couleur. La farine de lentille verte, enfin, je l'ai! Même l'homme a aimé, tout en proférant ne pas aimer les lentilles (au passage, il avait raffolé de la soupe qui change)…
  • 100 g de farine de lentille verte
  • 400 g de T110
  • 2 c. à c. de sel
  • 1/2 c. à c. de levure
  • 250 g de levain
  • 2 poignées de noisettes
Mélanger ensemble, farines, sel et levure. Ajouter le levain et pétrir en incorporant l'eau progressivement. Lorsque la pâte est homogène ajouter les noisettes et placer au chaud 2 heures. Rompre la pâte et former une boule. Laisser lever dans une cocotte chemisée pendant 45 minutes. Inciser, couvrir et placer dans le four froid. Cuire 50 minutes à 240°C. Laisser refroidir sur une grille.

mardi 4 mars 2008

Chutney à la mangue

Voici une recette tirée du magazine Picard fort délicieuse et qui m'a permis de me lancer dans mon premier véritable chutney maison. Servi à l'apéritif avec des tortillas et des chips de pommes, il fût délicieux mais également seul , ou pourquoi pas sur un bout de pain avec quelques crudités?
  • 450 g de mangues surgelées
  • 20 cl de vinaigre de cidre
  • 2 poignées de raisins secs
  • 3 poignées d'amandes effilées
  • 90 g de sucre complet
  • sel
  • piment d'Espelette
Faire décongeler les mangues. Chauffer dans une casserole le vinaigre et le sucre. Lorsque le sucre est complètement fondu, ajouter la mangue en dés, les raisins, les amandes ainsi que le sel et le piment. Laisser compoter à feu moyen jusqu'à ce que la préparation épaississe, soit 45 minutes. Laisser refroidir.

lundi 3 mars 2008

Bento gourmand du lundi

Vous est il déjà arrivé de rentrer chez vous le soir épuisée, avec une seule idée en tête: une douche chaude, un bouillon pris emmitouflée dans une couverture, un peu de lecture et dodo à 21h? Moi ça m'arrive souvent, je rentre, je pose mon sac machinalement dans le fauteuil de mon bureau et là, en allumant la lumière je trouve posé par les soins de l'homme mon bento commandé deux semaines plus tôt… Ça je peux vous dire que c'est le bonheur! Maintenant plus d'excuse pour me préparer des repas pas beaux, pas mignons, emballés à la va vite dans du papier aluminium.

Ce premier vrai bento est composé:
  • d'un boulgour aux châtaignes
  • de chutney à la mangue.
  • et avec ça une pomme
  • et un thé…
Mon déjeuner sera parfait! Et en plus, j'ai un joli petit sac pour le transporter…

dimanche 2 mars 2008

Du croquant et du fondant: un rêve de brioche au chocolat blanc

Hou la la, je me lance dans les rimes, je suis vraiment fatiguée moi. C'est vrai que petite j'aimais bien faire des comptines rigolotes et aujourd'hui encore, lorsque je me crois seule, il m'arrive d'inventer de petites chansons sur tout et rien. Avant mon principal sujet de chansonnette était Willow, mais maintenant qu'il anime la vie de mes parents je ne peux plus renouveller mon stock de: "petit Willow tu es le plus beau des chiots, tu fais woufwoufwouf, tu fais woufwoufwouf…" Là c'est sûr, je suis grillée et vous me prenez pour une dingue, je n'irais donc pas plus loin dans la chansonnette, bien que mon Nouky (l'autre animal de ma vie) soit aussi une bonne source d'inspiration ("youk youk youky" sur l'air du générique de motus, ça marche d'enfer!). 
Revenons en à la brioche en rimes (dédiée à M.-L.): 
  • 350 g de T45
  • 3 c. à s. de sucre
  • 1 c. à c. de levure
  • 1 c. à c. de sel
  • 3 poignées de pépites de chocolat (mélange blanc et noir)
  • 3 c. à s. de ricotta
  • 30 g de beurre
  • 1 œuf
  • 120 ml de lait tiède
  • un peu de sucre pour le dessus de la brioche
Mélanger la farine, le sucre, le sel et la levure. Ajouter l'œuf et la ricotta. Pétrir en incorporant progressivement le lait, puis le beurre. Ajouter les pépites de chocolat et laisser lever 1h30. Rompre la pâte et façonner 4 boules. Disposer les boules de brioche en quinconce dans un moule à cake et laisser lever 45 minutes. Passer un peu de lait au pinceau et saupoudrer de sucre blond ce qui formera une croûte sucrée délicieuse. Cuire 40 minutes à 180°C. Laisser refroidir sur une grille en chantonnant… 

samedi 1 mars 2008

Mince, des tuiles comme ça, j'en voudrais bien plus souvent…

C'est en discutant l'autre jour avec quelqu'un de mon blog que je me suis rendue compte de la pression que ça mettait d'avoir un blog de cuisine. Les gens s'attendent à vraiment bien manger quand ils viennent chez vous. Il faut donc être à la hauteur de leurs espérances. En contre partie, ils se donnent aussi beaucoup de mal pour vous impressionner lorsque vous venez chez eux, c'est pas si mal en fait. 
C'est ainsi que l'idée de servir de simples panacotta m'est apparue trop peu sophistiquée pour des convives plusieurs fois invités, et donc difficiles à surprendre. Mais des panacotta accompagnées de tuiles maison, c'est autre chose et c'est tellement simple en fin de compte… 
  • 2 oeufs
  • 80 g de farine
  • 80 g d'amandes effilées
  • 140 g de sucre
  • 30 g de beurre fondu
  • 1/2 c. à c. d'extrait de vanille
  • 1 pincée de sel
Mélanger à la spatule les oeufs et le sucre. Ajouter la farine et les amandes. Enfin, ajouter le beurre fondu un peu refroidi. Répartir des cercle de pâte à tuile sur une plaque à l'aide d'une petite cuiller. Etaler légèrement. Cuire 8 minutes à 200°C . Dès la sortie du four, décoller les tuiles et placer les sur une gouttière à tuiles comme moi, ou sur un rouleau à pâtisserie. Laisser refroidir et durcir. 
Finalement, même sans panacotta, c'est très bon…