vendredi 29 février 2008

Pain céréalier aux fruits

Vous avez demandé l'équilibre alimentaire dans un pain, le voici! De la farine complète pour les fibres et les nutriments, des céréales pour le croquant et la variété, de la pomme pour la douceur et les vitamines et des abricots secs pour la couleur et l'énergie…
  • 500 g de farine 5 céréales Celnat
  • 180 g de levain liquide
  • 270 g d'eau tiède
  • 1 petite pomme râpée
  • 5 abricots secs
  • 2 c. à c. de sel
  • 1/2 c. à c. de levure
Mélanger la farine avec le sel, la levure et la pomme. Ajouter le levain et pétrir en incorporant progressivement l'eau. Lorsque la pâte est souple et homogène, ajouter les abricots bruns rincés et coupés en morceaux. Laisser lever la pâte 1h30 au chaud. Rompre la pâte et former une boule à placer dans une cocotte en fonte chemisée de papier cuisson. Laisser lever 45 minutes, puis inciser aux ciseaux. Couvrir et enfourner à froid à 240°C pendant 50 minutes. Laisser refroidir sur une grille.
Vraiment la pomme râpée apporte beaucoup aux pains; la texture est moelleuse, douce, mais acidulée juste comme il faut, une véritable gourmandise ce pain. Alliant parfaitement deux de mes produits préférés: le pain et la pomme, j'en ferait bien mon repas!

mardi 26 février 2008

L'invasion continue dans ma hûche à pain…

Après que le lupin ait envahi mon cake, c'est au tour du pain de s'y frotter: l'alliance abricot/lupin m'ayant enchanté je réitère. Pour ceux que ça intéressent, ce pain est sans sel, non pour une raison de régime, mais tout simplement parce que je me suis rendue compte de mon inattention en le dégustant, soit trop tard pour y remédier… Ça m'apprendra…
Cela ne fait que me donner une bonne excuse pour déguster rapidement ce pain, l'absence de sel n'aidant pas à la conservation.
  • 100 g de farine de lupin
  • 400 g de T110
  • 250 g de levain
  • 1/2 c. à c. de levure
  • 8 abricots secs
  • (2 c. à c. de sel)
  • 250 g d'eau tiède
Mélanger ensemble farines, sel et levure. Ajouter le levain et pétrir en incorporant l'eau progressivement. Lorsque la pâte est souple et homogène, ajouter les abricots secs coupés en dès. Laisser lever 1h30. Rompre la pâte et former une boule de pain à placer dans une cocotte chemisée. Laisser lever à couvert 12 heures au frais. Cuire le pain 50 minutes à 240°C après l'avoir incisé et sans avoir préchauffé le four.
Laisser refroidir sur une grille.

lundi 25 février 2008

Un cake moelleux, mais un magazine un peu décevant...

Cette recette de Fabienne sort tout droit du magazine des bloggueurs: Passions Gourmandes que j'ai acheté fiévreuse d'excitation. Je dois dire que bien que cette recette, largement inspirée des cakes de Laurence Salomon soit délicieuse, je suis assez déçue par ce magasine. Non par le contenu, mais par la présentation, bien loin d'être aussi agréable à lire et confortable que les articles publiés sur les blogs respectifs des auteurs édités. Je suis comme ça moi, j'aime bien le confort, les habitudes, etc… Je trouve plus intéressant, quitte à lire des recettes de blogueurs, de les replacer dans un contexte particulier raconté le plus souvent avec beaucoup d'humour par les auteurs. Et puisqu'on parle de la qualité des blogs culinaires, après m'être vue décernée mon premier award par Anne Stran Gram , c'est à mon tour de désigner dix blogs que j'affectionne.
C'est vraiment difficile de faire ce genre de liste, il y a tant d'autres blogs que j'affectionne: Chez Omelette, Papilles et Pupilles, Rosa, Eryn, et un dernier pour la route mais je ne sais pas si je suis impartiale: le blog de L'atelier des Chefs…?


  • 150 g de farine de châtaigne
  • 50 g de T80
  • 100 g de farine 3 céréales
  • 3 c. à s. de miel de montagne
  • 6 abricots secs
  • 2 poignées d'amandes effilées
  • 1 poignée de noisettes
  • 1/2 c. à c. de bicarbonate
  • 1/4 de litre de lait
  • 2 oeufs
Mélanger les farines avec le bicarbonate. Ajouter les jaunes d'oeufs et le miel dilué dans le lait. Ajouter les fruits secs et laisser reposer 30 minutes. Battre les blancs en neige et incorporer délicatement à la préparation précédente. Verser l'appareil dans un moule à cake et cuire 50 minutes à 150°C.

dimanche 24 février 2008

Des hamburgers pour un homme heureux…

Lorsque l'homme a de brefs éclairs de lucidité, il lui arrive de se demander ce que je fais de mes journées. C'est alors qu'il tombe sur le blog de Requia qui nous offrait la semaine passée un reportage sur les hamburgers de Colombes. Là, mon homme est tombé amoureux, du restaurant Half Time bien sûr, et il m'a réclamé des hamburgers de façon non explicite avec des remarques du genre : "c'est loin Colombes, on pourrait pas y faire un tour?".  J'ai donc décidé de lui  faire des hamburgers, et qui sait peut être qu'on ira à Colombes un jour?


Pour un hamburger:
  • 1 pain à hamburger
  • 1 steack haché
  • 4 tomates confites
  • de la confiture d'oignon
  • du ketchup
  • sel, poivre
  • un peu de velouté de mâche
  • des pommes de terre rôties au four
Malaxer la viande avec le sel, le poivre et les tomates confites ciselées. Toaster le pain à hamburger pendant que la viande cuit dans une poêle à peine huilée (à point pour l'homme). Tartiner un peu de confiture d'oignon sur le pain du bas, un peu de velouté de mâche et placer la viande. Ajouter un peu de ketchup, encore un peu de velouté et terminer par le pain. Servir tout de suite avec les pommes de terre justes sorties du four… 
J'avais impressionné des amis de l'homme un jour en réalisant des hamburgers un peu différents, le principe restant le même, la garniture changeant juste un peu. Les steaks étaient alors garnis d'oignons et de persil, et j'avais utilisé non pas de la confiture d'oignon, mais une mayonnaise maison… 
Vous vous doutez évidemment que je n'ai pas mangé ces hamburgers, me contentant d'un steak végétal, car non je ne mange pas de viande et contrairement à la croyance populaire, ça veut dire que je ne mange pas de poulet non plus… (un peu comme quand on doit expliquer que ne pas boire d'alcool signifie ni vin ni champagne…). 

vendredi 22 février 2008

Des lutins dans mon cake…

…non, de la farine de lupin! C'est joli, c'est tout jaune et je trouve que ça sent quelque chose qui se situe entre le biscuit et la cacahuète. Bref, c'est un appel à la gourmandise? En tout cas il m'a mise de bonne humeur ce cake pour un gâteau réalisé à 22h afin que l'homme ai de quoi petit déjeuner. Mon organisation a visiblement des failles, il en faut bien un peu pour pouvoir s'améliorer…
  • 80 g de farine de lupin
  • 220 g de T65
  • 3 c. à s. de miel
  • 1/2 c. à c. de bicarbonate
  • 1/4 de litre de lait
  • 2 oeufs
  • 10 abricots secs
  • 1 poignée d'amandes effilées
Mélanger les farines avec le bicarbonate. Ajouter les jaunes d'oeufs, le lait et le miel. Mélanger bien avant d'incorporer les abricots en dès et laisser reposer 30 minutes. 
Battre les blancs en neige et incorporer délicatement au mélange. Enfourner à 150°C pendant 50 minutes. 

jeudi 21 février 2008

Onigris aux salsifis

Quand j'étais lycéenne, j'avais la chance d'avoir deux amis franco-japonais. Ainsi, nos fêtes de "jeunes" étaient multi-culturelles avec des pizze maisons réalisées par la mère sicilienne d'un autre ami breton pour moitié, des sushis et des onigris réalisés, il est important de le dire, par les pères de mes camarades et des strudels réalisés par votre humble serviteur… Bref, on ne s'ennuyait pas. Quelques années plus tard, je ne m'ennuie toujours pas, j'ai perdu de vue mes camarades de lycée, j'ai lié d'autres connaissances, j'ai appris à faire mes propres pizze, j'ai approfondi mon amour des plats japonais et j'aime toujours autant les onigris, sauf que là encore, c'est moi qui les fais! 
  • 4 salsifis
  • 2 morceaux d'algue nori
  • 1/2 cup de riz rond demi complet cuit
  • sel
Saler le riz tiède et tasser le 1/4 du riz dans le moule à onigris. Ajouter 2 salsifis en morceaux et couvrir d'1/4 de riz. Tasser et démouler. Ajouter le morceau d'algue et recommencer pour le second onigris. Laisser refroidir et conserver à température ambiante jusqu'au lendemain, soit lors du déjeuner au travail. 

mercredi 20 février 2008

Le cocktail vitaminé du Fumoir en soupe

Connaissez vous le Fumoir? C'est un endroit super branché de Paris, et moi qui fuis en général ce type de lieu, je l'adore. Le thé s'y pratique eu même prix que dans le moindre bar/tabac de la capitale sauf qu'au fumoir, on vous le sert dans une théière en fonte accompagné de petits gâteaux à la cannelle. Mais il n'y a pas que le thé qui y est délicieux, car outre le restaurant qui propose des plats alléchants, le fumoir possède une carte de cocktails inventive dans laquelle se trouvent le PCO (pomme, carotte, orange) et le cocktail vitaminé (le même, le céleri en plus). J'ai eu envie de me replonger dans l'ambiance du fumoir version été, lorsque je savoure ce cocktail, mais version hiver en soupe pour me réchauffer…
  • 5 carottes
  • 1/2 pomme
  • 2 branches de céleri
  • 150 ml de jus d'orange
  • piment d'Espelette,
  • sel
Brosser et laver les carottes et les branches de céleri. Couper les légumes en dés et placer dans une casserole à fond épais. Ajouter la pomme pelée et coupée, ainsi que le jus d'orange. Couvrir d'eau et cuire à couvert 30 minutes. Mixer, et assaisonner.

mardi 19 février 2008

Les 6 choses que vous avez toujours voulu savoir sur Willow…

Me voici donc taguée! C'est le premier jeu de la bloggosphère auquel je suis conviée, je suis donc toute émue…
Un petit rappel des règles:
  1. Nommer la personne qui vous a tagué: Clémence.
  2. Rappeler les règles du jeu sur le blog
  3. Mentionner 6 choses de ou sur vous
  4. Taguer 6 autres personnes mises en lien dans le billet du questionnaire
  5. Prévenir ces mêmes personnes sur leur blog
A la demande de Clémence je satisfais votre curiosité en vous dévoilant six choses sur moi. Je m'en tiendrais aux domaines étendus de la cuisine, pour la suite il faudra être patient…
  • je ne mange pas de viande mais ça vous le savez déjà. Ce que vous ne savez pas, c'est que je ne mange pas non plus de fruits de mer, de coquillages et autres crustacées. Et même côté poisson, ce n'est pas facile puisque je ne mange que les poissons à nageoires et à écailles. En somme je suis l'invité chiante. Remarquez, je prends tout ça avec le sourire.
  • lorsque j'ai rencontré l'homme il y a maintenant 5 ans, une des premières choses qu'il m'ait demandé c'est si je savais cuisiner. Si le pauvre avait su ce qui l'attendait (cocottes en fonte, ustensiles de toutes sortes, livres en quantité…)
  • mon arrière grand-mère paternelle tenait un restaurant à Marseille
  • je n'aime pas les frites ni la friture en générale
  • je n'aime pas cuisiner lorsque j'y suis obligée, et pour les gens que je n'aime pas en particulier
  • j'aime assez peu le chocolat, ou alors seulement le noir. Ma gourmandise chocolatée: les orangettes
Et parce que j'adore décidément parler de moi et que je ne fais pas que de la cuisine, une photo de mon bonsaï Ikéa plein de vie. Un exploit pour moi: je l'ai depuis le mois de Novembre! Parce que disons le, je n'ai pas la main verte d'ordinaire, mais lui je l'ai choyé…

Etant peu sur la bloggosphère ces derniers temps, je ne sais pas qui a été tagué ou non, je me lance donc dans une liste de 6 personnes au risque de faire des doublons.
Je propose donc à Cléa, Requia, Benoît Wagner, Eryn, Omelette et Rosa.
A bientôt pour d'autres révélations…

Merci le campanier pour les salsifis

Du fond du coeur, un grand merci à mon fournisseur de légumes bio: le campanier, sans qui je n'aurais jamais acheté de salsifis frais. Les salsifis et moi, c'est une vraie histoire d'amour, j'adore ça! Pourtant, je n'aime pas les asperges, allez comprendre… Mais les salsifis, je les ai toujours acheté en boîte, pas que je sois flemmarde, mais je n'aurais jamais pensé les acheter frais. 
Je peux donc le dire, je sais maintenant éplucher et cuisiner les salsifis, pour moitié grâce au campanier et pour moitié grâce à Valérie Cupillard. 
  • 1 kg de salsifis
  • le jus d'un demi citron
  • 150 ml d'eau
Brosser et laver les salsifis avant de les éplucher de haut en bas. Couper les en tronçons et placer les immédiatement dans une cocotte en fonte remplie de l'eau citronnée. Faire cuire à couvert 30 minutes et déguster aussitôt saupoudré de gomasio avec un filet d'huile de noisette. 

lundi 18 février 2008

Ma brioche aux fruits confits, en cocotte

L'organisation, ça me connaît, je suis du genre maniaque. Aussi, pour continuer de régaler mes papilles et celles de l'homme tout en travaillant, il me faut encore plus d'organisation. Cette brioche en est la preuve, elle a été préparée le soir avant de me coucher afin d'être déguster le lendemain matin. Je ne sais pas si c'est la cuisson en cocotte qui lui a donné une conservation optimale, mais elle est restée moelleuse et savoureuse toute la semaine, me permettant d'en profiter encore un peu dimanche, accompagnée d'un thé et d'un bon livre… Vive l'organisation!  
  • 500 g de farine
  • 1 sachet de levure briochin
  • 1 c. à c. de sel
  • 80 g de sucre
  • 1 poignée d'écorces d'oranges confites
  • 3 poignées de raisins
  • 3 poignées d'amandes
  • 150 g de lait
  • 3 oeufs
Mélanger la farine, le sel, le sucre et la levure. Ajouter les oeufs et pétrir en incorporant le lait tiède. Lorsque la pâte est souple et homogène ajouter les amandes, les écorces d'oranges et les raisins. Laisser lever 2 heures. Rompre la pâte et former une boule. Placer la brioche ainsi formée dans une cocotte chemisée et laisser lever 1 heure. Couvrir et placer la cocotte dans le four éteint. Cuire 40 minutes à 220°C. Laisser refroidir sur une grille. 

dimanche 17 février 2008

Poulet rôti au paprika et aux pommes de terre du dimanche

Je ne me suis pas très bien occupée de l'estomac de mon homme ces derniers jours, alors pour fêter ensemble le week end passé à deux, un poulet rôti. Certes, je n'en mangerais pas mais les restes agrémenteront rapidement les dîners de la semaine, qui a dit que j'étais calculatrice! 
D'ordinaire le poulet rôti, je le fais avec de l'ail, du citron et éventuellement un peu de vin blanc. Mais comme il faut bien changer de temps en temps, j'ai opté pour du paprika, délicieux avec les petites pommes de terre de l'accompagnement, rappelant ainsi les blancs de poulet au paprika hongrois que je fais traditionnellement. 
  • 1 poulet fermier jaune (le meilleur selon moi lorsque je mangeais de la viande)
  • 5 pommes de terre
  • 1 c. à c. de paprika (hongrois, j'insiste)
  • sel, poivre
  • huile d'olive
  • 3 gousses d'ail
Saler et poivrer le poulet à l'intérieur et placer les gousses d'ail par la même occasion. Masser à l'aide des mains le poulet avec de l'huile d'olive. Brosser et laver les pommes de terres et couper les en 4. Mélanger à la main les pommes de terre avec un filet d'huile d'olive et une partie du paprika. Saler et poivrer. Placer le poulet sur le dos dans un plat, saupoudrer de paprika et disposer les pommes de terre tout autour. Enfourner dans le four préchauffer à 200°C et cuire 30 minutes. Retourner le poulet et poursuivre la cuisson 15 minutes, en touillant un peu les pommes de terre. 
C'est simple, c'est bon et ça fait vraiment plat cuisiné! 
Voici pour clore un week end fantastique durant lequel j'ai eu la chance de faire partie des privilégiés présents à la Cigale samedi soir au concert de Zazie. Je ne vais pas vous la faire midinette, mais si il y a bien une chanteuse que j'aime par dessus tout c'est Zazie et sur scène, elle est vraiment fantastique. Elle a la grâce et l'élégance du chat, réunissant force et la douceur à la fois dans ses chansons et sur scène… Bonne semaine…

vendredi 15 février 2008

Pâtes aux noisettes

Une semaine un peu surchargée qui se termine et nous voici donc arrivés au week end. Comme j'avais l'habitude de faire mes courses en semaine, pas évident ce soir de préparer un repas digne d'un vendredi soir à l'homme. L'idée étant avant tout de lui faire plaisir ce qui est assez facile tout en faisant un vrai bon repas home made, je me suis un peu creusée la tête seule face à mes paquets de pâtes… 
C'est sûr que les pâtes l'homme adore, mais avec juste une sauce tomate je ne trouvais pas que ce soit très festif… Mais comme ranger me donne plein de bonnes idées, pendant la cuisson des pâtes, je suis tombée sur mon bocal de noisettes: la voilà mon idée! 
  • 100 g de pâtes
  • 1 poignées de noisettes grossièrement concassées
  • 2 c. à s. de crème fraîche
  • 1 filet d'huile de noisette
  • 3 c. à s. de parmesan râpé
  • sel, poivre
Faire cuire les pâtes comme indiqué sur le paquet, ici des spaghettis complets: 8 minutes pour une cuisson al dente. 
Râper le parmesan et mélanger le avec les noisettes. Egoutter les pâtes et mélanger aux noisettes et au parmesan. Ajouter la crème et et l'huile de noisette. Déguster aussitôt. 

mercredi 13 février 2008

Parce que mon travail est génial: des sushis

Il y a quelque temps, j'évoquais sur ce blog ma théorie des cercles vertueux et des cercles vicieux. Toujours dans la logique des cercles vertueux, après avoir réussi les macarons, les gnocchis, j'ai trouvé une activité dans le domaine qui me plaît. Quel est ce domaine me demanderez vous? Je vous le donne en mille: la cuisine.
Je travaille donc depuis mardi aux côtés de Requia à l'atelier des Chefs! Et comme me faire travailler dans le monde de mes rêves ne suffisait pas, j'ai pu partager aujourd'hui une journée avec les chefs et j'ai rapporté des sushis du travail. Il y a pire comme activité, non?


mardi 12 février 2008

Le saumon de Patoumi, sauce Willow

Le poisson j'adore, mais en réalité je n'en cuisine pas souvent, préférant de loin le déguster au restaurant. Ceci pour plusieurs raisons, la première étant mon absence de congélateur, ainsi lorsque j'achète du poisson congelé c'est pour tout de suite. La seconde raison étant la cause de la première et explique donc en partie mon attrait pour le poisson de Mr. Picard: le poisson du poissonnier j'ai un peu du mal. Je ne trouve pas ça beau du tout les étals de poissonnerie, et surtout je trouve que ça ne sent pas bon. Malgré tout c'est agréable parfois de cuisiner du poisson, et c'est E. qui m'en a redonné l'envie après une préparation à quatre mains du poisson de Patoumi lorsque j'étais à Grenoble. Aussi, ai-je eu envie de réitérer l'opération pour mes cousines, pas très original me direz vous de servir du poisson à des personnes qui se réveillent avec vue sur la mer, mais c'était mon envie du moment et elle a je crois été appréciée. 
  • 4 filet de saumon décongelés
  • 3 c. à s. De jus d'orange
  • 3 c. à s. de shoyu
  • 1 c. à s. de miel
Mélanger les ingrédients de la marine et verser sur les filets décongelés. Retourner et faire mariner 15 minutes. Cuire 10 à 15 minutes sous le grill dans un four préchauffé à 210°C. 
Comme le poisson n'attend pas, pas de photo mais croyez moi sur parole, il était délicieux… 

lundi 11 février 2008

Encore un clafoutis d'hiver

Quand je dois cuisiner dans l'urgence je succombe souvent à ma mode de l'instant, ou plus exactement à mon dernier succès, celui qui a enchanté à la fois l'homme et moi même m'assurant ainsi l'approbation du plus grand nombre de mes invités. Il m'est facile de cuisiner pour des gens dits "difficiles" dans la mesure où disons le franchement et avec toute la clairvoyance possible, je suis moi même quelqu'un de difficile pour ne pas dire autre chose de plus grossier. 
Ainsi cuisiner sans beurre pour mes cousines ne me pose pas de problème, étant moi même peu friande de cet ingrédient. Dans la rapidité, j'ai décidé aux vues des contraintes à la fois alimentaires et temporelles, de réaliser à nouveau un clafoutis aux pommes en remplaçant, pour ne pas prendre de risque, les châtaignes par des airelles. 
Celui-ci fût tout aussi délicieux, concluant un repas agréablement passé en bonne compagnie. 
J'ai également utilisé du lait d'avoine plutôt que du lait de vache, et ayant entamé une brique de crème d'amande pour les blinis, j'ai partagé pour moitié la quantité de liquide entre lait et crème. La conséquence: je ne sais pas, je l'ai trouvé tout aussi onctueux que le précédent, le piquant de l'airelle en plus… 

dimanche 10 février 2008

Encore un curry fruité, mais sans pomme…

Je cuisine souvent le sucré dans le salé: les curry, les soupes, les salades, tout y passe, mais c'est souvent la pomme qui joue le premier rôle. Afin de ne pas passer pour une hystérique croqueuse de pomme, j'ai pensé qu'il fallait remédier à cela au plus vite. Le magasine Saveurs a entendu mon appel, car dans son dernier numéro la rédaction propose un dossier sur la banane, comprenant cette originale recette de curry qui a ravi l'homme pour son dîner de vendredi. J'ai réalisé ce plat la veille pour des raisons pratiques, mon vendredi étant occupé par tout un tas de démarches administratives dont les fruits me rendent particulièrement heureuse, mais ça j'en parlerais plus tard… 
  • 1 banane
  • 2 escalopes de poulet fermier
  • 15 cl de lait de coco
  • 2 c. à c. de pâte de curry
  • 1 gousse d'ail
  • 1/2 oignon
  • 1 cm de gingembre
  • 2 carottes
  • 1 poignée de raisins secs
  • 1 pincée de piment d'Espelette
  • 1 poignée d'amandes effilées
Faire mariner le poulet couper en dés avec le curry et une cuiller à soupe d'huile d'olive. Faire revenir l'oignon émincé, l'ail et le gingembre hachés dans une poêle et ajouter le poulet. Lorsque le poulet est doré, ajouter le lait de coco, et les carottes taillées en lamelles, ainsi que la banane en rondelles et les raisins. Saupoudrer de piment et laisser mijoter 20 minutes à couvert sur feu doux. Répartir les amandes juste avant de servir avec du riz. 

samedi 9 février 2008

Les meilleurs blinis du monde

Ce n'est pas pour me vanter, mais je n'aurais jamais pensé que des blinis maison pourraient être autant voir meilleurs que ceux du commerce. Je pensais simplement à la satisfaction que j'aurais à déguster du "home made" mais je dois dire que ces blinis étaient tout simplement fabuleux, bien plus légers que ceux de la grande distribution, permettant des variations infinies… 
Au départ prévus pour accompagner de la truite fumée que je n'ai pas trouvé, ils ont servi de pain au saumon de patoumi version Loukoum et l'alliance certes hasardeuse des genres s'est révélée de bonne augure. D'autre part j'attire ton attention cher lecteur, sur le fait que vraiment la poêle à blinis n'est pas un achat superflu, bien au contraire: elle n'a nécessité aucun ajout de gras pour un résultant anti-adhésif parfait! Vraiment je me félicite encore de cet investissement financièrement minime, mais qui constitue un objet de plus à caser dans ma micro cuisine…
  • 100 g de farine de sarrasin
  • 165 g de T65
  • 1/2 c. à c. de sel
  • 3/4 c. à c. de levure
  • 500 ml de lait
  • 50 ml de crème d'amande
  • 3 oeufs
Mélanger les farines, le sel et la levure. Ajouter les jaunes d'oeufs, puis le lait et la crème. Battre pour obtenir un mélange sans grumeaux (le mixer plongeant est décidément mon ami…). Laisser lever au chaud 1 heure. Battre les blancs en neige et incorporer délicatement. Laisser reposer encore 20 minutes, puis cuire les blinis dans une poêle à blinis en les retournant lorsque des bulles se dessinent à la surface de la face non cuite. 
Entreposer au chaud dans le four à préchauffé 10 minutes puis éteint. 
Les rescapés du repas seront délicieux demain matin au petit déjeuner avec du sirop d'érable. J'en rêve déjà…

vendredi 8 février 2008

My purple cake

Un gâteau kitch et girly au possible! Tout violet grâce à la compote de myrtille. Je n'aurais jamais cru que cela colorerait ainsi la pâte, mais je trouve que c'est tellement beau! Mon seul regret: en cuisant le cake a perdu un peu de son violet pour ressembler un peu plus à un gâteau au chocolat mais au moins, cela surprendra au mieux les goûteurs non avertis. Inutile de dire qu'en plus de tout, ce cake est léger, sans oeufs, sans lait et sans sucre raffinés… Bref que des bonnes choses, parfaites pour un petit déjeuner ou un goûter sain, mais néanmoins savoureux. Un goûter de filles en somme, mais je suis sûre que l'homme y trouvera aussi son compte, c'est d'ailleurs pour lui que j'ai ajouté un peu de sirop d'agave à la recette originale de SpaceKate que j'avais déjà réalisé mais pas avec une telle couleur…
  • 2 cup de compote pomme/myrtille
  • 1 banane
  • 2 cup de farine
  • 1/2 c. à c. de levure chimique
  • 2 c. à s. de sirop d'agave
  • 1 cup de pruneaux sans noyaux
  • 1/4 de cup de noisettes
  • 3 c. à s. d'huile de noix

Battre ensemble la compote, la banane, les pruneaux et l'huile. Ajouter la farine mélangée à la levure, puis les noisettes. Lorsque la pâte est homogène, ajouter le sirop d'agave.
Enfourner 30 minutes à 180°C.

jeudi 7 février 2008

Les gnocchis de la gloire

Les cercles vicieux tout le monde connaît, en tout cas moi je connais bien. Mais je connais aussi les cercles vertueux, bien plus confortables. Je pense qu'il s'agit tout bêtement d'une dynamique positive ou négative: quand tout va mal, on voit tout mal, quand tout va bien on a plus d'entrain pour persister dans une bonne voie, et si cela pouvait continuer vous m'en verriez ravie.
Les gnocchis et moi c'est un peu comme les macarons, dans le texte cela a l'air simple, mais dans ma cuisine cela s'était toujours soldé par un cataclysme et beaucoup de nettoyage après. Mais voilà, et j'en reviens à mon cercle vertueux: depuis que j'ai vaincu les macarons je me sens capable de bien des choses, il était donc hors de question de laisser quelques pommes de terre et de la farine me tyranniser.
Je peux donc le dire: Willow Vs gnocchis: I win again!
  • 500 g de pomme de terre (soit 2 grosses)
  • 150 g de farine
  • sel, poivre
Faire cuire les pommes de terre entières et non épluchée à la vapeur jusqu'à ce que la pointe d'un couteau s'enfonce, mais pas trop. Passer sous l'eau froide et peler. Mixer et ajouter la farine assaisonnée. La pâte va former une boule dans le mixer: magique!
Séparer en 2 parts égales et rouler chacune en boudin dans de la farine. Couper en tronçons d'un centimètre et rouler dans la paume de main avec une fourchette. Mettre dans l'eau bouillante et retirer une minute après que les gnocchis soient remontés à la surface.
J'ai servi les gnocchis pour moitié avec de la sauce tomate maison composée de coulis, d'oignons et d'ail frit. L'autre moitié a été tout simplement poêlée dans un peu d'huile d'olive et de beurre pour une consommation ultérieure.
L'homme n'avait pas compris que quand je disais des gnocchis maison, je ne parlais pas seulement de la sauce… Il a donc dû les trouver à son goût. Personnellement, je les ai trouvé meilleurs que ceux du commerce mais cela n'engage que moi…

mercredi 6 février 2008

Soupe pour les vaches

Je voue aux vaches et aux grenouilles une passion dévorante, collectionnant tout un tas d'objets à leurs effigie. Difficile de collectionner ce genre de chose sans tomber dans le kitch, mais je pense y arriver plûtot bien. Il faut dire que je me suis un peu calmée… Au lycée, j'avais récupéré un vieux vélo de ville, aujourd'hui redevenu à la mode, que j'avais peint en vache c'est à dire en noir et blanc. Cela m'avait pris toutes mes vacances de Toussaint mais j'étais vraiment fière de moi lorsque je déambulais la ville sur mon destrier nommé Marcel. J'ai un peu de nostalgie de ce vélo qui doit être en train de croupir dans le jardin de ma mère mais j'aime toujours autant les vaches, surtout lorsqu'elles se régalent dans un champ de soupe…
  • 500 g de brocolis
  • 100 g de kasha (sarrasin grillé, trouvable en mag bio)
  • la moitié d'un gros oignon
  • sel, poivre

Couper l'oignon en tranches. Tailler le brocolis en fleurettes avant de le rincer sous l'eau. Rincer la kasha et placer tous les ingrédients dans une cocotte épaisse. Couvrir d'eau et laisser cuire 20 minutes. Mettre de côté deux louche d'eau et mixer le reste de la préparation Si besoin, ajouter l'eau mise de côté pour affiner la texture.


Couronne aux céréales

Les pains en cocottes sont vraiment extraordinaires mais leur façonnage varie peu. Les belles miches de pains ou les pains grappes de raisins ça va un moment, mais parfois on a envie de changer. C'est pourquoi j'ai eu envie de tester un pain en couronne, mais toujours en cocotte. Cela demande un peu plus de précautions, et une cocotte de taille, mais le résultat est là!
  • 250 g de farine 5 céréales
  • 250 g de T110 d'épeautre
  • 2 c. à c. de sel
  • 1/2 c. à c de levure
  • 190 g de levain
  • 250 g d'eau tiède
Mélanger ensemble les farines avec le sel et la levure. Ajouter le levain et pétrir en incorporant progressivement l'eau. Lorsque la pâte est souple et homogène, ajouter les graines de lin et de courge. Laisser lever 2 heures au chaud. Rompre la pâte et partager la en 8 morceaux de même taille. Placer une feuille de papier cuisson dans le fond de votre cocotte lui même occupé en son centre d'un ramequin en terre cuite. Disposer les 8 boules de pâte autour du ramequin recouvert de papier. Laisser lever 45 minutes. Couvrir et placer au four froid. Cuire 50 minutes à 240°C. Laisser refroidir sur une grille.
C'est bon, ça croustille…

mardi 5 février 2008

L'été et l'hiver réunis dans un dessert…


Voici une recette pas du tout de saison si on s'en tient au texte, mais qui si on regarde de plus près les ingrédients est parfaite pour un mois de Février.
Des pommes, des châtaignes, le bonheur dans une texture légère et fondante…


  • 350 ml de lait
  • 30 g de noisettes en poudre
  • 2 pommes
  • quelques brisures de châtaignes
  • 2 oeufs
  • 30 g de sucre
  • 100 g de T80
Peler et couper les pommes en 16 morceaux. Disposer les dans un plat carré recouvert de papier cuisson. Mélanger la farine, le sucre et les noisettes en poudre. Ajouter le lait et en dernier les oeufs. Verser sur les pommes et saupoudrer de brisure de marrons. Cuire à 210°C pendant 30 minutes.
Laisser refroidir complètement avant de déguster. Je ne sais pas vous, mais moi une part de ce clafoutis avec un thé vert aux amandes ça me donne la pâche pour le reste de la journée…

La soupe à la tomate de quand j'étais petite


Quand j'étais petite chez moi il n'y avait pas de soupe maison, seulement des soupes en sachets qui faisaient hurler ma grand-mère à chaque visite. Autant, aujourd'hui je ne pourrais plus en manger, autant petite j'adorais ça. Mes deux préférées étaient la poulet/vermicelles dans laquelle ma mère ajoutait un oeuf en fin de cuisson qui dessinait comme un nuage dans la soupe et celle à la tomate. Ainsi voyez que je ne renie pas mes années viande, j'aimais vraiment cela, mais que voulez vous on change, au contraire à l'époque vous ne m'auriez pas fait avaler une feuille de salade au prétexte que les humains ne sont pas des lapins… 
Ce qui va bien avec la tomate, c'est le céleri, j'en ai donc gardé un morceau pour faire cette soupe délicieusement relevé d'un peu de quinoa en remplacement des vermicelles. 
  • une grosse boîte de tomate au jus
  • 1/2 céleri boule
  • sel, poivre
  • 1 poignée de quinoa
Rincer le quinoa et placer le dans une cocotte en fonte. Ajouter les tomates avec le jus contenu dans la boîte, ainsi que le céleri épluché et coupé en morceaux. Couvrir à peine d'eau si necessaire, cuire 20 à 30 minutes à feu doux et à couvert. Mixer et déguster avec un peu de fromage râpé dessus ou du parmesan qui mélangé à la soupe fera plein de fils comme quand j'étais petite. 

lundi 4 février 2008

La tarte aux pommes des filles bizarres


La tarte aux pommes est un basique en cuisine, je crois n'avoir jamais rencontré personne qui n'aime pas cela… Je dis bien je crois, parce que j'ai tout de même connu quelqu'un qui n'aimait tout simplement pas les gâteaux, crêpes ou autres douceurs et dont le gâteau d'anniversaire se résumait à une tartine géante de Nutella. Donc, il n'est pas impossible que quelqu'un n'aime pas la tarte aux pommes. 
Evidemment, ce n'est pas mon cas, droguée de pomme comme je peux l'être, j'adore cela mais attention, pas recouverte d'un nappage ou d'une gelée quelconque comme le sont les pâtisseries des boulangers. Moi je l'aime brut la tarte aux pommes avec juste une fine couche de compote comme lit aux fruits. 
Cette fois j'ai fais mon originale, il ne faudrait pas décevoir les personnes à qui je propose cette tarte en dégustation, habituées à mes ingrédients bizarres de fille bizarre. En l'absence de compote de pomme nature, c'est une compote pomme myrtille qui sert de lit à mes pommes, pour le plus grand bonheur de mes papilles et de mes yeux. 

Pour la pâte:
  • 1 oeuf
  • 1 c. à s. de purée d'amande complète
  • 1/2 c. à c. de bicarbonate
  • 200 g de farine T65
  • de l'eau
  • 1 c. à s. de sucre complet
Pour la garniture
  • 2 pommes
  • 1 c. à s. de sucre complet
  • 3 c. à s. de compote pomme/myrtille
Sabler ensemble les ingrédients de la pâte et ajouter juste assez d'eau pour former une boule souple et non collante. 
Etaler la pâte et foncer un cercle de 20 cm. Piquer le fond de pâte et garnir. 
Laver et éplucher les pommes. Couper les en tranche pas trop fines. Répartir la compote sur le fond de tarte et placer les tranches de pommes harmonieusement. Saupoudrer de sucre et enfourner à 180°C pendant 40 minutes. 
 

Willow Vs macarons: I win!

Troisième tentative de macarons depuis le stage, and the winner is…
MOI!!! Enfin pour ce qui concerne la première fournée puisque j'ai dû faire attendre la seconde qui n'a pas trop aimé. Je ne sais pas si c'est l'utilisation d'un four ami de Boulogne, mais son propriétaire JL et moi avons réussi à vaincre les macarons! La prochaine fois, nous essayerons des macarons colorés. Mais avant, j'aimerais tester tout cela chez moi avec mon four combiné électrique.
Ces macarons étaient très simplement garnis d'une ganache au chocolat noir, parce que vraiment le noir et blanc, cela fait chic…
Je n'en ai rapporté qu'un seul à la maison pour le photographier, le voici en gros plan…

dimanche 3 février 2008

Quand la pizza se met au vert


Décidément le vert est d'actualité chez Willow en ce moment, pourtant je vous jure je ne l'ai pas fait exprès. Le titre de cette pizza s'est imposé de lui même puisqu'elle est composée de petits oignons vert, d'olives vertes à l'ail et de tofu au basilic, du vert en somme…
  • une portion de pâte à pizza kayser
  • du coulis de tomate
  • 100 g de tofu au basilic
  • une dizaine d'olives vertes à l'ail (un reste d'apéritif)
  • 4 petits oignons verts avec leurs tiges
  • sel, poivre
  • huile d'olive
  • 1 boule de mozzarella
Etaler la pâte en disque de 26 cm de diamètre. Emincer finement les oignons et couper le tofu en cubes. Répartir le coulis de tomate sur la pâte, puis les oignons et le tofu. Ajouter les olives, saler et poivrer avant de répartir la mozzarella en tranches fines. Assaisonner à nouveau et enfourner à 240C° pendant 15 minutes. 

Un pain breton inhabituellement abricoté

Des abricots dans du pain au sarrasin, voilà qui est plutôt inhabituel mais j'ai trouvé cela vraiment bon. Je vous l'accorde, le goût du sarrasin est un peu particulier et il faut être connaisseur pour l'apprécier. Ainsi présenté, l'approche reste facile puisque gourmande, et les plus réticents seront charmés par la saveur du sarrasin qui trouve toute sa place en cette saison.
 

  • 100 g de farine de sarrasin
  • 400 g de farine d'épeautre T110
  • 2 c. à c. de sel
  • 5 abricots secs
  • 200 g de levain
  • 1/2 c. à c. de levure
  • 250 ml d'eau
Mélanger la farine avec le sel, et la levure. Ajouter le levain et pétrir en incorporant progressivement l'eau tiède. Lorsque la pâte est souple et non collante, ajouter les abricots rincés et coupés en dès. Laisser lever 1h30 au chaud. Rompre la pâte et placer la en boule dans une cocotte en fonte chemisée de papier cuisson. Couvrir et placer au frais pour la nuit. Le lendemain, entailler le pain et placer couvert dans le four froid. Cuire 50 minutes à 240°C. Laisser refroidir sur une grille. 

vendredi 1 février 2008

Pour changer du céleri rémoulade

Le céleri rémoulade on connaît tous, j'en avais d'ailleurs déjà parlé lors de la semaine du céleri organisé par Lavande. Evidemment, pas trop de changement et comme d'habitude chez moi, pas de mayonnaise. Toujours sur la même base j'ai eu envie d'enrichir cette salade de crudité hivernale avec quelque chose d'hivernal: des noix pour la saison, des airelles pour la couleur. Voilà un céleri rémoulade qui change, mais qui satisfait aussi les habitués de la boîte en plastique du supermarché avec fourchette jetable. 


  • 1/2 boule de céleri
  • 1 yaourt nature brassé
  • 3 c. à s. de vinaigre de cidre
  • sel, poivre
  • 1 c. à s. de moutarde à l'ancienne
  • 1 poignée d'airelles
  • 1 poignée de noix
Laver, éplucher et râper le céleri. Placer dans un saladier et aréserver. Mélanger le yaourt, la moutarde, le vinaigre, saler et poivrer, puis verser sur le céleri râpé. Ajouter les airelles et les noix grossièrement concassées. Mélanger et réserver au frais une petite heure.